Mardi 15 novembre 2016: la mission a adopté le rapport

Contenu de l'article

Mardi 15 novembre 2016, la mission a adopté le rapport sur le marché de l’art présenté par Stéphane Travert, rapporteur.

Mercredi 16 novembre 2016 matin, la commission en a autorisé la publication, à l'unanimité.

voir la vidéo de la réunion de la commission

lire le rapport

Créée en janvier 2016, la mission est partie du constat du déclin de la place de Paris face aux maisons de vente aux enchères anglo-saxonnes et asiatiques et de la situation préoccupante du marché de l’art contemporain français, très en retrait par rapport aux marchés américains, britanniques et chinois. Elle a également relevé  l’impact sur les conditions de production et de vente des œuvres d’art de la forte augmentation du nombre de musées dans les zones Asie-Pacifique, Amérique latine, ainsi qu’au Proche et au Moyen-Orient. Le développement de pratiques spéculatives, que traduit l’augmentation exponentielle du prix de certaines œuvres, l’a amené à s’interroger sur la transparence du marché de l’art et le lien possible avec des pratiques de blanchiment de capitaux; les problématiques fiscales et juridiques, tant nationales qu’internationales, étant majeures.

Composée de quinze membres, elle a procédé à l’audition de près de 100 personnes, organisé 40 tables rondes et déplacée à Londres.

Le rapport, adopté par la mission mardi 15 novembre, préconise de rompre avec la logique fataliste qui voudrait que le marché de l’art en France soit condamné à un inexorable déclin, car, comme les travaux de la mission le montrent, si ce marché est aujourd’hui entravé par un certain nombre de handicaps fiscaux et administratifs, ces derniers ne sont cependant pas insurmontables. De la même façon, si le second marché est grevé par le poids du passé, il n’est pas irréaliste de lui donner les moyens de relever les défis du présent. Et si le premier marché mérite d’être consolidé, il dispose toutefois d’atouts importants pour se tailler une place de choix sur le marché mondial.