Honoré, Charles Baston de Lariboisière

1788 - 1868

Informations générales
  • Né le 21 septembre 1788 à Fougères ( - Généralité de Bretagne France)
  • Décédé le 23 mars 1868 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 22 décembre 1828 au 16 mai 1830
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 11 septembre 1835
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 26 janvier 1852 au 23 mars 1868

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1828 à 1835, pair de France, représentant en 1849, sénateur du second Empire, né à Fougères (Généralité de Bretagne) le 21 septembre 1788, mort à Paris (Seine) le 21 mars 1868, « fils d'écuyer Jean-Ambroise Baston de Lariboisière, lieutenant au 1er régiment de la Fère-artillerie, et de dame Marie-Jeanne-Josèphe-Victor Lebeschu de la Rallaye », il fut admis en 1807 à l'Ecole polytechnique, en sortit officier d'artillerie, assista à la bataille de Wagram, et fut attaché comme aide-de-camp à son père devenu général.

Il fit la campagne de Russie, eut les pieds gelés pendant la retraite, fut nommé chambellan à son retour, et devint, en 1815, officier d'ordonnance de l'empereur. Il avait le grade de capitaine lors de la seconde Restauration. Démissionnaire après Waterloo, il resta fidèle au régime impérial et appartint à l'opposition; toutefois il refusa d'entrer dans la société secrète des carbonari.

Elu, le 22 décembre 1828, député du 3e arrondissement d'Ille-et-Vilaine (Fougères), par 161 voix (233 votants, 286 inscrits), contre 69 à M. Le Gonidec de Traissan, il siégea au centre gauche, fit de l'opposition au ministère Polignac et vota pour l'Adresse des 221.

Il obtint sa réélection, le 21 juin 1830, par 161 voix (265 votants, 299 inscrits), contre 101 à M. de Trégomain, contribua à l'établissement de la monarchie de Louis-Philippe, et siégea dans la majorité conservatrice qui soutint le pouvoir nouveau.

Son mandat de député lui fut encore renouvelé, le 5 juillet 1831, par 156 voix (163 votants, 250 inscrits), puis, le 21 juin 1834, par 133 voix (156 votants, 256 inscrits). M. de Lariboisière était alors colonel de la 6e légion de la garde nationale à Paris.

Une ordonnance royale du 11 septembre 1835 l'éleva à la pairie.

Au Luxembourg comme au Palais-Bourbon, il se montra dévoué à la politique gouvernementale. Rendu à la vie privée par la révolution de 1848, il se présenta, le 13 mai 1849, comme candidat à l'Assemblée législative dans le département d'Ille-et-Vilaine, et fut élu représentant, le 12e et dernier, par 50 417 voix (106 407 votants, 154 958 inscrits). Il prit place à droite, parmi les conservateurs-monarchistes, s'associa au vote de toutes les lois restrictives qui obtinrent l'agrément de la majorité, appuya l'expédition romaine, la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, et fit, dès le début de la session, une complète adhésion aux vues du prince-président. Favorable au coup d'Etat de décembre, il fut nommé sénateur le 26 janvier 1852, et vota jusqu'à sa mort avec la majorité dynastique.

Grand officier de la Légion d'honneur du 14 décembre 1850.