André, Ferdinand, Jules Bourguet

1876 - 1936

Informations générales
  • Né le 22 mai 1876 à Saint-hippolyte-du-fort (Gard - France)
  • Décédé le 29 février 1936 à Saint-hippolyte-du fort (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Gard
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 mai 1876 à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), mort le 29 février 1936 à Saint-Hippolyte-du-Fort.

Député du Gard de 1910 à 1914.

Après avoir terminé ses études juridiques, couronnées par le diplôme de docteur en droit, André Bourguet entra dans l'intendance militaire. Devenu intendant il passa dans les cadres de réserve, pour aller exploiter à Saint-Hippolyte-du-Fort, une tannerie - mais, fidèle à ses origines, il organisa et présida l'association départementale des officiers de réserve de l'arrondissement du Vigan.

Il devait par la suite, grâce à la prospérité de son entreprise et à la renommée qu'il s'était acquise, devenir président du tribunal de commerce.

Bien qu'il n'appartînt à aucune assemblée locale, il se présenta aux élections générales législatives des 24 avril et 8 mai 1910 dans la circonscription du Vigan et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 7.698 voix contre 6.531 à M. Dhur. Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale et entra aux Commissions du travail et des économies. Il se fit entendre au cours de la discussion du budget de l'agriculture de l'exercice 1910 pour plaider la cause des sériciculteurs ayant manqué leur récolte (1910) ; et de celle du budget de l'exercice 1913 pour signaler les dangers que faisait courir la fabrication de la soie artificielle à la région qu'il représentait. Il déposa en outre une proposition de loi tendant à la réglementation de la profession de syndic et de liquidateur judiciaire.

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1914, où il obtint cependant une voix.

Il reprit la direction de ses affaires à Saint-Hippolyte-du-Fort, où il mourut le 29 février 1936, à 60 ans.

Il était Chevalier de la Légion d'honneur.