Jacques, Frédéric Culmann

1787 - 1849

Informations générales
  • Né le 16 septembre 1787 à Auweiler (Electorat de Cologne - Saint Empire romain germanique)
  • Décédé le 5 avril 1849 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 5 avril 1849
Département
Bas-Rhin
Groupe
Républicain modéré

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, né à Auweiler (Electorat de Cologne - Saint-Empire romain germanique), le 16 septembre 1787, mort à Paris (Seine), le 5 avril 1849, il appartint à l'armée.

Il avait pris sa retraite avec le grade de colonel d'artillerie, lorsqu'il fut, le 23 avril 1848, élu représentant du peuple du Bas-Rhin à l'Assemblée constituante, le 3e sur 15, avec 107,538 voix (123,968 votants, 132,186 inscrits). M. Culmann était d'opinions républicaines modérées. Il vota le plus souvent avec le parti du général Cavaignac, et se prononça notamment :

- le 9 août, pour le rétablissement du cautionnement;
- le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière;
- le 1er septembre, pour le rétablissement de la contrainte par corps;
- le 18 septembre, contre l'abolition de la peine de mort;
- le 7 octobre, pour l'amendement Grévy sur la présidence;
- le 21 octobre, contre l'abolition du remplacement militaire;
- le 2 novembre, contre le droit au travail;
- le 25 novembre, pour l'ordre du jour : « le général Cavaignac a bien mérité de la patrie ».

Après l'élection présidentielle du 10 décembre 1848, il se rapprocha de la gauche, combattit la politique de l'Elysée, et vota :

- le 27 décembre, pour la suppression de l'impôt du sel;
- le 12 janvier 1849, contre la proposition Rateau;
- le 1er février, contre l'amnistie;
- le 21 mars, contre l'interdiction des clubs.

Ce fut son dernier vote important. Il demanda un congé pour cause de maladie, et mourut le 5 avril, avant la fin de la législature.