Joseph Devillaine

1796 - 1868

Informations générales
  • Né le 20 février 1796 à Roanne (Loire - France)
  • Décédé le 13 juin 1868 à Roanne (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Roanne (Loire) le 29 février 1796, mort à Roanne le 13 juin 1868, il fut banquier puis industriel, sous le gouvernement de Louis-Philippe, et fut nommé successivement adjoint au maire de Roanne, président du conseil des prud'hommes, président du tribunal de commerce, et membre du conseil d'arrondissement.

Après la révolution de février, il devint maire de Roanne, et, le 23 avril 1848, fut élu représentant de la Loire à l'Assemblée constituante, le 4e sur 12, avec 49,810 voix (les votants et les inscrits ne sont pas mentionnés au procès-verbal). Il siégea parmi les modérés de la gauche, fut membre du comité du commerce et de l'industrie, et vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour le décret sur les clubs,
- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière (affaire du 15 mai),
- contre les poursuites contre Caussidière (affaire du 23 juin),
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre la proposition de deux chambres,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grevy sur la présidence,
- contre l'abolition du remplacement militaire,
- contre le droit au travail,
- pour la suppression de l'impôt sur le sel,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la haute cour,
- contre l'amnistie générale,
- pour l'ordre du jour Oudinot,
- contre les 50.000 francs par mois à ajouter au traitement du président de la République,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- pour l'amnistie des transportés,
- pour l'abolition de l'impôt sur les boissons.

Après l'élection du 10 décembre, il n'avait fait au prince président qu'une opposition modérée. Non réélu à la Législative, il rentra dans la vie privée.