Hippolyte, Jean, René de Toulongeon

1739 - 1794

Informations générales
  • Né le 7 septembre 1739 à Champlitte ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 2 octobre 1794 à Vienne (Archiduché d'Autriche)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 11 avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Amont (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Champlitte (Généralité de Besançon) le 7 septembre 1739, mort à Vienne (Archiduché d'Autriche) le 2 octobre 1794, « fils de Jean-Baptiste de Toulongeon, et de Marie-Françoise-Justine de Clermont d'Amboise, comtesse de Champlitte », il entra dans les armées du roi et fit la guerre de Sept ans ; il était maréchal de camp au moment de la Révolution.

Elu, le 11 avril 1789, député de la noblesse aux Etats-généraux par le bailliage d'Amont, il fut l'un des premiers de son ordre à se réunir aux communes, fut membre du comité militaire, appuya la proclamation de Lally sur les troubles intérieurs, demanda la suppression du parlement de Besançon, et proposa de présenter au roi la déclaration des droits, les articles de la Constitution et le nouveau plan financier.

Secrétaire de l'Assemblée en octobre 1789, il parla sur le décret d'organisation de l'armée, repoussa la motion tendant à déclarer la religion catholique religion d'Etat, prit part à la discussion sur l'institution des juges, défendit les idées financières de Necker, parla sur l'imposition des rentes, appuya la réponse du roi relative à la constitution civile du clergé, réclama contre l'inscription de son nom sur la liste du club monarchique, se prononça en faveur de la rééligibilité des membres de l'Assemblée, et réclama pour le roi le droit de grâce.

Lors de la fuite de Louis XVI à Varennes, il demanda que l'on respectât le caractère du roi, fut chargé de recevoir le nouveau serment des troupes, parla ensuite sur l'élection du gouverneur du Dauphin, et se montra hostile aux lois proposées contre les émigrés.

Nommé lieutenant général le 30 juin 1791, il émigra l'année suivante, fit à l'armée des princes la campagne de 1792, et entra au service de l'Autriche; mais, ayant appris qu'il avait été décrété d'accusation, il donna sa démission. Il fit paraître alors l'Esprit public, sorte de journal qui n'eut que cinq numéros, et mourut peu après.