Marie, Charles, Henri, Philbert Le Carlier d'Ardon

1778 - 1860

Informations générales
  • Né le 19 septembre 1778 à Laon ( - Généralité de Soissons - France)
  • Décédé le 25 janvier 1860 à Presles-et-Thierny (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 8 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Aisne
Groupe
Constitutionnel
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 11 septembre 1819 au 9 mai 1823
Département
Aisne
Groupe
Gauche
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Aisne
Groupe
Minorité libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Aisne
Groupe
Minorité libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Aisne
Groupe
Majorité conservatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, député de 1819 à 1823, et de 1827 à 1834, né à Laon (Généralité de Soissons, France) le 19 septembre 1778, mort à Presles-et-Thierny (Aisne) le 25 janvier 1860, fils de Marie Jean François Philbert Le Carlier d'Ardon qui fut député en 1789 et de dame Jeanne Henriette Geneviève Mahieu, propriétaire et maire de Laon, il fut élu par le collège de département de l'Aisne, le 8 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-jours, avec 57 voix (104 votants, 280 inscrits). D'opinions « constitutionnelles », il se fit peu remarquer dans cette courte législature.

Elu de nouveau député de l'Aisne, au grand collège, le 11 septembre 1819, par 761 voix (1 089 votants, 1 495 inscrits), Le Carlier d'Ardon prit place à gauche et opina contre la suppression de la liberté individuelle, contre les lois sur la presse et contre le nouveau système électoral.

Il ne fut pas réélu à la Chambre en 1824, n'ayant obtenu, le 25 février de cette année, dans le 1er collège de l'Aisne, que 129 voix contre 153 à l'élu, M. d'Aboville ; mais il y rentra le 17 novembre 1827, comme député de cette circonscription, élu par 157 voix sur 276 votants et 297 inscrits, contre 108 à M. d'Aboville.

M. Le Carlier d'Ardon combattit dans les rangs de l'opposition libérale, le ministère Polignac, fut des 221, et obtint le renouvellement de son mandat, le 23 juin 1830, par 202 voix (297 votants, 307 inscrits), puis, le 5 juillet 1831, par 335 voix (360 votants, 429 inscrits), contre 12 à M. J. Laffitte.

Il avait pris part à l'établissement de la monarchie de Louis-Philippe, et il appartint sous le gouvernement nouveau à la majorité conservatrice, jusqu'aux élections générales de 1834 : il rentra alors dans la vie privée.

Conseiller général de l'Aisne.

Date de mise à jour: juin 2018