Charles, François, Joseph Michaud

1752 - 1794

Informations générales
  • Né le 10 février 1752 à Calais ( - Généralité d'Amiens France)
  • Décédé le 17 avril 1794 à Arras (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 décembre 1790 au 30 septembre 1791
Baillage
Artois (Type : Province)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Calais (Généralité d'Amiens) le 10 février 1752, exécuté à Arras (Pas-de-Calais) le 17 avril 1794, il était curé de Bomy, lorsqu'il fut élu, le 24 avril 1789, député suppléant du tiers aux Etats généraux par la province d'Artois.

Suite à la mort de Célestin Fleury, il fut admis à siéger à l'Assemblée le 2 décembre 1790.

Partisan de la constitution civile du clergé, il répondit, dans un écrit paru le 9 janvier 1791, à une instruction d'Asseline, évêque du ci-devant diocèse de Boulogne, et voulut démontrer que l'Assemblée nationale en faisant la constitution civile du clergé ne faisait que ramener l'Eglise à l'observation de ses anciens canons.

Il avait des relations étroites avec Robespierre qui lui écrivait : « Je ne finirais pas si je voulais vous exprimer tous les sentiments que m'inspire votre zèle infatigable pour la cause du peuple et de la liberté. »

Le 29 mai 1791, dans l'assemblée électorale du district de Saint-Omer réunie sous la présidence de Carnot cadet, capitaine du génie, Michaud fut élu curé de Saint-Bertin par 49 voix sur 76 votants. Il prit possession de l'église de l'abbaye, logea au quartier abbatial, et fit démolir le jubé de l'église afin que les fidèles pussent le voir officier.

Le Bon, dans une assemblée des sections réunies à Saint-Omer (Morin-la-Montagne, comme on disait alors), demanda, le 21 novembre 1793, que Michaud fût déclaré suspect parce qu'il s'opposait à la descente des cloches. Michaud protesta ; il fut conduit à Arras, et fut accusé, peu après, de s'être emparé de pièces d'argenterie, galons, linge, boiseries et autres effets appartenant à son église. Il essaya de se justifier, mais il fut condamné à mort et exécuté vingt-quatre heures après.

Date de mise à jour: novembre 2018