Auguste de Brettes-Thurin

1829 -

Informations générales
  • Né le 24 août 1829 à Toulouse (Haute-Garonne - France)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Haute-Garonne
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, né à Toulouse (Haute-Garonne), le 24 août 1829, il était un des plus riches propriétaires de son département. Légitimiste influent, il brigua pour la première fois les suffrages des électeurs, le 24 mai 1869, comme candidat de l'opposition dans la 3e circonscription de la Haute-Garonne ; il n'obtint alors que 3 732 voix contre le candidat officiel bonapartiste, M. Piccioni, élu par 16 523 suffrages. Deux autres candidats d'opposition s'étaient présentés en même temps que lui et avaient réuni : le premier, M. Cales, 7 730 voix, le second, M. de Peyre, 4 147.

M. de Brettes-Thurin, porté, le 8 février 1871, sur la liste conservatrice, fut élu, le 8e sur 10, représentant de la Haute-Garonne à l'Assemblée nationale, par 63 654 voix (122 845 votants, 145 055 inscrits).

Il siégea à droite et s'inscrivit à la réunion des Réservoirs ; il réclama, avec M. de Belcastel, le changement de M. de Guerle, préfet de son département, parce que ce préfet professait la religion protestante ; il vota :
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- pour la démission de Thiers au 24 mai,
- pour le septennat,
- pour l'état de siège
- et pour la loi des maires ;
- contre le retour du Parlement à Paris,
- contre le ministère de Broglie,
- contre la dissolution de l'Assemblée,
- contre l'amendement Wallon
- et contre l'ensemble des lois constitutionnelles.

Il ne fit pas partie d'autres législatures.