Jean-Pierre Duval

1754 - 1817

Informations générales
  • Né le 20 février 1754 à Rouen ( - Généralité de Rouen France)
  • Décédé le 25 août 1817 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 21 janvier 1800 au 5 février 1800

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Modérés
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 17 octobre 1795 au 15 mai 1797
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Modérés
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1803
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents puis au Corps législatif de l'an VIII à 1803, et ministre, né à Rouen (Généralité de Rouen) le 20 février 1754, mort à Paris (Seine) le 25 août 1817, il était avocat à Rouen avant la Révolution.

Il exerçait les fonctions de greffier du bureau contral des juges de paix à Rouen, lorsqu'il fut (6 septembre 1792) élu par le département de la Seine-Inférieure, le 6e sur 16, « à la pluralité des voix », membre de la Convention.

Il prit rang parmi les modérés, vota dans le procès de Louis XVI, pour l'appel au peuple, pour la réclusion suivie de bannissement et pour le sursis, et protesta contre les événements du 31 mai 1793. Il fut, de ce chef, décrété d'accusation ; mais il réussit à se soustraire aux recherches, fut déclaré démissionnaire le 15 juillet 1793, et rentra à la Convention après le 9 thermidor.

Membre du Conseil des Cinq-Cents (25 vendémiaire an IV) pour le département de la Seine-Inférieure, qui lui avait donné 263 voix sur 273 votants, il y suivit la même politique, et cessa de faire partie du Conseil au mois de mai 1797.

Nommé ministre de la police générale le 8 brumaire an VII, il servit d'abord les intérêts du Directoire, montra surtout un réel attachement à la personne de Merlin, son protecteur, publia plusieurs circulaires relatives aux émigrés, aux prêtres, etc., eut à se défendre du reproche d'avoir ordonné des arrestations illégales, et fut, en floréal an VIII, candidat au Directoire en remplacement de Rewbell ; ce fut Sieyès qui l'emporta.

Il quitta le ministère de la police le 5 messidor suivant.

Rallié au gouvernement consulaire, il se vit appelé par le Sénat conservateur (4 nivôse an VIII) à représenter la Seine-Inférieure au Corps législatif, dont il fut président en janvier 1800 ; il quitta l'Assemblée en 1803.

L'année suivante (23 frimaire an XII), il accepta le poste de commissaire général de police à Nantes.

En 1805, il fut nommé préfet des Basses-Alpes, où il réside constamment jusqu'après les événements de 1814, ayant été maintenu par la première Restauration.

Mais son adhésion à Napoléon pendant les Cent-Jours le fit révoquer, au second retour de Louis XVIII, des fonctions de préfet de la Charente qu'il avait acceptées de l'empereur.