Jean-Baptiste, Gabriel Delauney

1752 - 1831

Informations générales
  • Né le 16 octobre 1752 à Isigny ( - Généralité de Caen - France)
  • Décédé le 6 décembre 1831 à Bayeux (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Caen (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député aux Etats-Généraux de 1789, né à Isigny (Généralité de Caen, France) le 16 octobre 1752, mort à Bayeux (Calvados), le 6 décembre 1831, il était le fils de René Delauney « marchand bourgeois » à Isigny, qui fut longtemps syndic-maire de la localité, et, à la fin de sa vie, juge au tribunal de l'élection de Bayeux, et de Marie-Thérèse-Cécile Le Petit.

Jean-Baptiste-Gabriel fut d'abord avocat à Bayeux (1782), puis officier municipal; il était procureur-syndic de l'Hôtel-de-Ville de Bayeux depuis 1787, et avait fait partie, en 1788, de l'assemblée de l'élection de Bayeux, lorsqu'il fut élu, le 23 mars 1789, député du tiers aux Etats-Généraux pour le bailliage de Caen. Membre du comité de la nouvelle division territoriale de la France, il prit une part active à ses travaux, et, sur le conseil de sa sœur, fit prévaloir, pour le département dont Caen était le chef-lieu, le nom de Calvados sur le nom d'Orne-Inférieure, qui était proposé. C'est également à lui que Bayeux dut de conserver son siège épiscopal que Thouret réclamait pour Lisieux.

Après la session, M. Delauney revint dans son département, fit partie avec Cahier de Gerville, de la « Commission des Arts » chargée de recueillir et de cataloguer les livres et objets précieux provenant des églises et des châteaux; on doit à cette commission la conservation de la célèbre tapisserie de la Reine Mathilde, du coffret arabe de la cathédrale, etc. M. Delauney fut nommé spécialement conservateur du dépôt.

Membre du conseil général du Calvados à la création, il fut, sous l'Empire, président du collège électoral de Bayeux, assista en cette qualité au sacre de Napoléon Ier, et fit partie du conseil municipal de cette ville jusqu'à sa mort.

On a de lui : un poème accompagné de notes intéressantes, Bayeux et ses environs (1804), quelques poésies et un Mémoire sur un sujet historique.