Marie, Félix Faulcon de la Parisière

1758 - 1843

Informations générales
  • Né le 14 août 1758 à Poitiers ( - Généralité de Poitiers - France)
  • Décédé le 31 janvier 1843 à Poitiers (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Présidence(s)

Présidence de l'Assemblée nationale
du 6 avril 1803 au 21 avril 1803

Mandat(s)

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 11 avril 1790 au 30 septembre 1791
Baillage
Poitiers (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Vienne
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Vienne
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1804
Département
Vienne
Groupe
Bonapartiste
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Département
Vienne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif du premier Empire, né à Poitiers (Généralité de Poitiers, France), le 14 août 1758, « fils légitime de Monsieur Jean Félix Faulcon imprimeur de Monseigneur l'évêque de Poitiers et de l'université de la même ville l'un des juges consuls et bourgeois de la maison commune de ladite ville et de Madame Jeanne Barbier son épouse », mort à Poitiers (Vienne), le 31 janvier 1843, il étudia le droit à Poitiers et y fut pourvu d'une charge de conseiller au présidial qu'il remplit jusqu'en 1789, tout en occupant ses loisirs à des essais de littérature.

Député suppléant du tiers aux états généraux pour la sénéchaussée du Poitou (27 mars 1789), il fut admis, le 11 avril 1790, à siéger dans l'Assemblée constituante, en remplacement de M. Filleau, décédé. Il y prit la parole la même année pour proposer que l'inamovibilité fût accordée aux seuls juges qui auraient passé tous les trois mois par un scrutin d'épreuve. En 1793, Faulcon fut obligé de se tenir caché pour se soustraire à la loi des suspects.

Le 23 vendémiaire an IV, le département de la Vienne « à la pluralité des voix sur 231 votants, » l'envoya siéger au Conseil des Cinq-Cents. Il y combattit un projet de remplacement des fonctionnaires par le Directoire, s'opposa à l'admission de sept membres présentés pour compléter le Corps législatif, demanda le rapport de l'article 19 de la loi du 30 vendémiaire, et vota contre le recours en cassation des jugements de la haute cour. En l'an V, il opina en faveur des projets de Daunou sur « la répression des abus de la presse », défendit la cause d'incompatibilité d'humeur pour le divorce, etc. En l'an VI, il sollicita des ménagements à l'égard des prêtres qu'on voulait exclure de l'instruction publique, parla sur l'organisation judiciaire, et combattit le projet de Koëmers, tendant à donner au Directoire le droit de nommer aux places vacantes dans le tribunal de cassation.

Réélu au même Conseil, le 24 germinal an VII, il proposa que le serment des officiers de la garde nationale contînt la formule de haine à l'anarchie.

Favorable au coup d'Etat de Brumaire, Faulcon fut désigné par le Sénat comme député de la Vienne au Corps législatif.

Il quitta cette assemblée en 1804, après l'avoir présidée lors de la discussion du Code civil, fut nommé membre du conseil de discipline et « doyen d'honneur » de l'Ecole de droit de Poitiers, et fut rappelé, le 2 mai 1809, au Corps législatif. Il fit partie de la section des finances, parla notamment sur les douanes, et, vice-président de l'Assemblée, occupa le fauteuil en l'absence du duc de Massa (Régnier) qui en était le président, lorsque les députés adhérèrent (1814) à la déchéance de Napoléon.

Faulcon se distingua parmi les plus ardents à réclamer le retour des Bourbons, et alla, le 14 avril, à la tête du Corps législatif, complimenter le comte d'Artois sur la restauration de la royauté.

Il fut un des commissaires rédacteurs de la Charte constitutionnelle.

Membre de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII, il fut promu officier de cet ordre le 26 octobre 1814 ; il avait été fait chevalier de l'Empire le 21 décembre 1808.

On a de lui plusieurs ouvrages, parmi lesquels :
- Pot-pourri national, ou Matériaux pour servir à l'histoire de la Révolution (1790) ;
- Extraits de mon journal, dédié aux mânes de Mirabeau (1791) ;
- Vers aux héros de l'Italie (1796) ;
- Fruits de la solitude et du malheur (1796) ;
- Opinions sur le Divorce et sur les ministres des cultes (1797) ;
- Mélanges législatifs, historiques et politiques pendant la durée de la Constitution de l'an III (1801).

Date de mise à jour : mai 2013