Louis, François, Sosthène de La Rochefoucauld de Doudeauville

1785 - 1864

Informations générales
  • Né le 19 février 1785 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 5 octobre 1864 à Armainvilliers (Seine-et-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Marne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Marne
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816 et de 1827 à 1830, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 19 février 1785, mort au château d'Armainvilliers (Seine-et-Marne) le 5 octobre 1864, fils d'Ambroise Polycarpe de La Rochefoucauld, qui fut pair de France et ministre, et de Bénigne-Augustine Le Tellier de Louvois, dame de Montmirail, il fut nommé aide-de-camp du général Dessolle immédiatement après l'entrée des alliés à Paris.

Il reçut la mission d'aller à Nancy annoncer à Monsieur, lieutenant-général du royaume, la formation du gouvernement provisoire et la déchéance de Bonaparte. Pendant les Cent-Jours, il accompagna Louis XVIII à Gand, et, au retour, devint colonel de la 5e légion de la garde nationale de Paris, et aide-de-camp du comte d'Artois.

Elu, le 22 août 1815, député de la Marne, au collège de département, par 119 voix (171 votants, 282 inscrits), il vota avec la majorité de la Chambre introuvable et proposa des cérémonies expiatoires pour l'anniversaire du 21 janvier 1793. Il prit la parole, sans grand succès, sur la loi relative aux cris et écrits séditieux, et sur la loi électorale, ne put se faire réélire en 1816, parce qu'il n'avait pas l'âge nouvellement requis, et fut nommé, en août 1824, directeur général des beaux-arts, des théâtres royaux et des manufactures.

Un arrêté, pris par lui dans l'exercice de ses fonctions et qui avait pour but de réglementer la longueur des jupes des danseuses de l'Opéra, est resté légendaire.

Promu maréchal de camp en mai 1825 et commandeur de la Légion d'honneur le 4 novembre 1826, il revint, le 24 novembre 1827, à la Chambre des députés, comme député du grand collège de la Marne, élu par 105 voix sur 209 votants et 239 inscrits. Ses opinions furent jusqu'au bout celles de la droite. Il vota contre les 221, pour le ministère Polignac, et rentra dans la vie privée en 1830.