François, Jerôme Le Déan

1744 - 1823

Informations générales
  • Né le 10 février 1744 à Douarnenez ( - Généralité de Bretagne sud France)
  • Décédé le 26 février 1823 à Quimper (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 22 avril 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Quimper - Bretagne (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 16 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Finistère

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, représentant aux Cent-Jours, né à Douarnenez (Généralité de Bretagne sud) le 10 février 1744, mort à Quimper (Finistère) le 26 février 1823, il était fils de Louis Jean-Marie Le Déan du Glascoët qui fut receveur des fermes à Douarnenez, et de Marie-Renée Gondrel de la Gourberie.

Il s'occupa d'abord de commerce, navigua comme subrécargue de la compagnie des Indes, et, vers 1780, s'établit à Quimper, où il devint membre du conseil de ville, et fit partie, en novembre 1788, de la députation chargée de porter à Versailles les plaintes du tiers-état breton. Aux Etats de Bretagne, où il fut nommé commissaire (décembre 1788), il réclama le vote par tête ; le 22 avril 1789, il fut élu par le tiers état de la sénéchaussée de Quimper député aux Etats généraux. Il siégea silencieusement à gauche, fut membre du comité des recherches, et vota toutes les réformes proposées.

Elu maire de Quimper (septembre 1791), il conserva ces fonctions jusqu'en 1793, se pourvut de biens nationaux, et, ayant offert un asile aux Girondins proscrits, dut se cacher à son tour pour échapper aux poursuites.

Il fut élu membre du directoire du département après le 9 thermidor, et, favorable au 18 brumaire, fut nommé par le gouvernement consulaire conseiller de préfecture du Finistère (22 germinal an VIII).

L'empereur le créa baron de l'Empire (11 juin 1810), et le nomma président du collège électoral du Finistère.

Le 16 mai 1815, le collège de département l'élut représentant à la Chambre des Cent-Jours par 43 voix sur 84 votants.

Il quitta la vie politique après cette courte législature, et mourut à 79 ans.