Casimir d'Egmont Pignatelli

1727 - 1801

Informations générales
  • Né le 6 novembre 1727 à Braine ( - Généralité de Soissons France)
  • Décédé le 1er décembre 1801 à Brunswick (Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel - Allemagne)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 18 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Soissons (Type : Bailliage)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Braine-sur-Vesle (Généralité de Soissons ) le 6 novembre 1727, mort à Brunswick (Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel, Allemagne) le 3 décembre 1802, il se rattachait par sa naissance à une branche de l'illustre maison d'Egmont, originaire des Pays-Bas, et dans laquelle, depuis Chartes-Quint, le titre de grand d'Espagne était héréditaire.

Il suivit la carrière des armes, et parvint de bonne heure au grade de mestre-de-camp de cavalerie du régiment d'Egmont (4 février 1744). Brigadier des armées du roi le 1er janvier 1748, maréchal de camp (1756), et lieutenant-général le 21 décembre 1762, il fit partie, en 1787, de l'assemblée des notables convoquée à Versailles par Louis XVI. Casimir d'Egmont-Pignatelli, lieutenant-général des armées, figure sur la liste des personnes les plus qualifiées de l'Etat, telle qu'elle s'est trouvée fixée au moment de l'ouverture de cette assemblée.

Plus tard, le 18 mars 1789, il fut chargé de représenter aux Etats-Généraux la noblesse du bailliage de Soissons. Il siégea parmi les partisans de l'ancien régime, acquiesça toutefois, dans la fameuse nuit du 4 août, à l'égale répartition des impôts, mais protesta en 1790 contre l'abolition de la noblesse, et ne tarda pas à émigrer à la suite des princes (1792).

Il combattit la Révolution à l'étranger, et devint commandant en second de l'armée de Condé. Le Moniteur du 26 octobre 1792 inséra une lettre, que les républicains avaient interceptée, et qui était adressée par M. Imard de Cancelade au comte d'Egmont-Pignatelli. L'auteur de la lettre se plaignait amèrement de la dissolution de l'armée des émigrés. Le comte d'Egmont ne rentra pas en France ; il termina ses jours dans l'émigration, à Brunswick.