Jean, Philippe, Aymar d'Albignac

1782 - 1823

Informations générales
  • Né le 26 octobre 1782 à Bayeux ( - Généralité de Caen France)
  • Décédé le 29 octobre 1823 à Madrid (Espagne)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Calvados
Groupe
Royaliste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du Calvados à la Chambre des Cent-Jours, né à Bayeux (Généralité de Caen), le 26 octobre 1782, mort à Madrid (Espagne), le 29 octobre 1823, il était fils du comte d'Albignac (1750-1816) qui fut lieutenant des gardes du corps avant la Révolution, et major-général en 1814, et de la même famille que l'évêque d'Angoulême, Albignac de Castelnau, mais d'une autre branche.

Le baron d'Albignac entra au service comme simple cavalier, et arriva par tous les grades à celui d'officier, aide-de-camp du maréchal Ney, qui l'avait pris en amitié. Il fit avec ce général les campagnes d'Espagne et de Russie; dans la retraite qui mit fin à cette dernière entreprise, il eut les pieds et les mains gelés. Promu colonel du 138e régiment d'infanterie, il combattit encore à Leipsig, et prit part, en 1814, à la campagne entre la Seine et la Marne. Après la chute de Napoléon, il se soumit au roi et reçut dans la nouvelle organisation de l'armée, le grade de maréchal-de-camp. Il fut même désigné, au mois de mars 1815, pour commander les volontaires qui se réunissaient à Vincennes afin de barrer la route à Napoléon revenant de l'île d'Elbe.

Toute résistance étant devenue inutile, il se retira dans son pays natal, où il fut nommé, par le collège électoral du Calvados, représentant à la Chambre « des Cent-Jours ». Il y demeura fidèle au parti royaliste, qu'il ne soutint que de ses votes.

Lors de la seconde Restauration, nommé par Louis XVIII président du collège électoral de Bayeux, il occupa par la suite les fonctions d'inspecteur général d'infanterie (1820), et de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi (1821). Il avait pris en 1823, dans l'armée qui se rendait en Espagne sous les ordres du duc d'Angoulême, le commandement d'une brigade, et venait de coopérer au siège de Saint-Sébastien et à la prise de la Corogne, quand il succomba aux suites d'une maladie inflammatoire.

D'Albignac était grand officier de la Légion d'honneur.