Blaise Cavellier

1755 - 1831

Informations générales
  • Né le 22 février 1755 à Quimper ( - Généralité de Bretagne sud - France)
  • Décédé le 29 septembre 1831 à La Garde (Var - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 10 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Finistère
Groupe
Majorité réformatrice

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, né à Quimper (Généralité de Bretagne sud, France), le 22 février 1755, mort à la Garde (Var) le 29 septembre 1831, il était chef de bureau du contrôle de la marine à Brest, au moment de la Révolution.

Secrétaire du conseil général des ville et sénéchaussée de Brest, il prononça, le 27 février 1790, un discours sur le choix des officiers municipaux, dont l'impression fut votée, et qui mit en vue son auteur.

Il fut élu, le 10 septembre 1791, député du Finistère à l'Assemblée législative par 217 voix sur 432 votants, le 3e sur 8. Chargé, en 1792, de faire un rapport sur la conduite du ministre Bertrand de Molleville, il déclara que le ministre avait perdu la confiance de la nation.

Nommé commissaire de marine de 3e classe le 1er novembre 1792, commissaire de 2e classe le 1er janvier 1793, commissaire de 1re classe le 1er nivôse an II, il passa contrôleur du port de Toulon (1er germinal an IV), ordonnateur du même port (25 messidor an VI), inspecteur de la marine à Toulon (1er vendémiaire an XI), et membre de la Légion d'honneur (25 prairial an XII).

En 1793, étant commissaire de 2e classe à Brest, il faisait partie du bataillon des fédérés du Finistère qui devait aller rejoindre les Girondins à Caen; mais Cavellier, devenu tout à coup Montagnard, jeta le désaccord parmi les fédérés de Brest, et conseilla à chacun de rentrer chez soi.

Il resta inspecteur de la marine jusqu'en 1816, époque à laquelle il fut réformé. On a de lui: Renaud, traduction en prose du Tasse (1813).