Roch, Pierre, François Lebreton

1749 - 1806

Informations générales
  • Né le 11 décembre 1749 à Fougères ( - Généralité de Bretagne nord France)
  • Décédé le 12 janvier 1806 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 1er septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Majorité
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 6 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Girondins

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né à Fougères (Généralité de Bretagne nord) le 11 décembre 1749 « de noble maître Roch François Le Breton, avocat à la cour et de dame Julienne Nicolle Jouet », mort à Paris (Seine) le 12 janvier 1806, il était homme de loi à Fougères avant la Révolution.

Procureur-syndic du district de cette ville en 1790, il fut élu, le 1er septembre 1791, député d'Ille-et-Vilaine à l'Assemblée législative, le 4e sur 10, à la pluralité des voix. Il fit partie du comité des contributions publiques, et siégea silencieusement dans la majorité.

Réélu, le 6 septembre 1792, député d'Ille-et-Vilaine à la Convention, le (6e sur 10), à la pluralité des voix, il siégea parmi les Girondins, et, dans le procès du roi, vota contre l'appel au peuple, contre le sursis, et répondit au 3e appel nominal :

« Sans doute Louis XVI mérite la mort; ses crimes sont ceux sur lesquels s'appliquent les dispositions les plus sévères du code pénal. Si donc je prononçais, je voterais pour la mort ; mais alors je voudrais qu'il y eût les deux tiers des voix. Mais, comme législateur, je pense que Louis peut être un otage précieux et un moyen d'arrêter tous les ambitieux. Je vote pour la réclusion à perpétuité. »

Ayant signé la protestation du 6 juin contre l'arrestation des Girondins au 31 mai 1793, il fut compris dans le rapport d'Amar du 3 octobre, décrété d'arrestation, et jeté en prison.

Rappelé à la Convention le 18 frimaire an III, il demanda sans succès qu'on obligeât les représentants à rendre compte de leur fortune, fit décréter (16 floréal) des indemnités de secours aux maîtres de poste pour le maintien du service des relais, fit un rapport (fructidor) au nom du comités des postes et messageries, et s'opposa (3 brumaire an IV) à la mise en liberté de Rossignol et de Daubigny.

Il fut réélu député d'Ille-et-Vilaine au Conseil des Anciens, à la pluralité des voix sur 321 votants, le 23 vendémiaire an IV, présenta un rapport (6 nivôse) sur les tarifs des postes et messageries, fut nommé (15 brumaire an V), membre de la commission chargée d'examiner la surtaxe proposée sur le port des lettres et des journaux, conclut (5 frimaire) au rejet de cette augmentation, et fut élu secrétaire du Conseil (1er fructidor) ; dans la journée du 18 fructidor, il occupa son siège de secrétaire au bureau.

Il sortit du Conseil en l'an VI, et vécut à Paris dans la retraite jusqu'à sa mort.

Date de mise à jour: décembre 2019