Alexandre, Jacques Renault

1765 - 1820

Informations générales
  • Né le 28 février 1765 à Exmes ( - Généralité d'Alençon France)
  • Décédé le 1er juillet 1820 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 16 octobre 1795 au 19 mai 1799
Département
Orne
Groupe
Gauche
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Orne
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1803
Département
Orne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif, né à Exmes (Généralité d'Alençon) le 28 février 1765, de Jacques Renault, sieur du Motey, avocat au bailliage d'Exmes et de Jeanne Le Doux des Brousses, mort à Paris (Seine) en 1820, il était avocat à Alençon et officier municipal lorsqu'il fut élu, le 24 vendémiaire an IV, député de l'Orne au Conseil des Cinq-Cents, par 178 voix (340 votants).

Il prit une part assez active aux débats, parla en faveur de la loi du 3 brumaire, sur les radiations de la liste des émigrés, sur l'arbitrage forcé, les tribunaux de famille et les tribunaux de commerce, sur l'organisation des secours publics, le divorce, et la durée des fonctions des accusateurs publics. Il se prononça pour l'exclusion des femmes de tout professorat, contre la peine de mort, contre la création d'un huitième ministère, combattit le projet en faveur des coupables dénonçant leurs complices, et défendit la liberté de la presse ; membre du comité judiciaire, il donna lecture de deux rapports: l'un relatif aux accusés en démence, l'autre en faveur des parents des contumaces dont les biens avaient été séquestrés. Il fut nommé membre d'un grand nombre de commissions particulières, notamment de celle chargée de la nomination des greffiers des juges de paix, et de la situation des copropriétaires d'immeubles indivis avec la nation.

Il prêta serment de haine à la royauté (1er prairial an VII), après avoir été réélu député du même département au même Conseil, le 25 germinal an VII.

Favorable au coup d'Etat de brumaire, il fut choisi, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, comme député de l'Orne au Corps législatif, d'où il sortit en l'an XI. Il ne joua plus aucun rôle politique.