François, Charles Blacque-Belair

1781 - 1860

Informations générales
  • Né le 17 avril 1781 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 20 avril 1860 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 21 octobre 1830 au 31 mai 1831
Département
Finistère
Groupe
Opposition
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Finistère
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Finistère
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Finistère
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1830 à 1839, né à Paris (Généralité de Paris, France, le 17 avril 1781, mort à Paris (Seine), le 20 avril 1860, propriétaire et maire de Poullaouen (Finistère), il se déclara en faveur de la révolution de 1830, qui le fit conseiller général et député.

Elu à la Chambre, le 21 octobre, par le 3e arrondissement du Finistère (Châteaulin), et réélu le 5 juillet 1831, il ne tarda pas à se ranger parmi les membres de l'opposition libérale. C'est ainsi qu'il vota contre l'ordre du jour ministériel présenté par M. Ganneron à propos de la situation extérieure de la France, contre les ordonnances du 19 novembre 1831 relatives à la nomination de 36 nouveaux pairs, et contre l'hérédité de la pairie, et qu'il protesta (janvier 1832) contre l'emploi par les ministres de la double expression de roi de France et sujets du roi, rayée de la Charte de 1830, comme inconciliable avec le principe de la souveraineté nationale. Il signa (28 mai 1832) le « compte-rendu des députés de l'opposition à leurs commettants. » Toutefois, il ne se récusa pas dans l'affaire de la Tribune.

Son mandat lui ayant été successivement renouvelé aux élections des 21 juin 1834, par 79 voix sur 93 votants et 147 inscrits, et le 4 novembre 1837 par 63 voix sur 109 votants et 150 inscrits, Blacque-Belair continua de voter presque toujours avec l'opposition de gauche, notamment contre les lois de septembre, d'apanage, de disjonction. Il ne fut pas réélu en 1839.