Camille Cousset

1833 - 1895

Informations générales
  • Né le 16 janvier 1833 à Chambon (Creuse - France)
  • Décédé le 12 juillet 1895 à Bussière-saint-georges (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Creuse
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Creuse

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Chambon (Creuse) le 16 janvier 1833, il était le fils d'un proscrit du coup d'Etat de décembre 1851, réfugié à Chambéry.

M. Camille Cousset fut d'abord avocat à Chambéry. Le gouvernement du 4 septembre 1870 le nomma procureur de la République; révoqué en mai 1871, il reprit son cabinet d'avocat, et fut un des fondateurs de la Savoie républicaine. Puis il vint habiter Limoges où plusieurs procès de presse, dans lesquels il figura comme défenseur, le mirent en évidence.

Le 21 août 1881, il se présenta aux élections législatives comme candidat radical, dans l'arrondissement de Boussac, et n'obtint que 2,046 voix contre 4,589 accordées à un candidat opportuniste, élu, M. Parry.

Il fut plus heureux aux élections de 1885, et fut élu député de la Creuse au 2e tour de scrutin (18 octobre), la 2e sur 4, par 34,568 voix sur 47,042 votants et 77,801 inscrits. Il siégea à l'extrême-gauche et vota constamment avec ce groupe. Dans la dernière session de la législature, il s'est prononcé

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 16 janvier 1833 à Chambon (Creuse), mort le 12 juillet 1895 à Bussière-Saint-Georges (Creuse).

Député de la Creuse de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 209.)

Réélu aux élections générales législatives du 22 septembre 1889, dans la circonscription de Boussac, au premier tour de scrutin, par 4.153 voix contre 3.775 à M. de Verdalle, sur 12.085 votants, il reprit sa place à l'extrême gauche. Membre de diverses commissions, il déposa une proposition de loi tendant à supprimer, pour l'avenir, les pensions civiles (1890). Il se fit entendre au cours de la discussion : du budget des beaux-arts de l'exercice 1891 pour tenter de faire réduire de 400.000 francs, la subvention de l'Opéra (1890), de la proposition de loi relative aux justices de paix (1891), du budget des beaux-arts de l'exercice 1892 toujours au sujet de la réduction de la subvention de l'Opéra et de celui de l'intérieur du même exercice (1891), des propositions de loi ayant pour objet d'assurer la liberté et le secret de vote (1892), du projet et des propositions de loi sur la conciliation et l'arbitrage consultatif en matière de différends collectifs entre patrons et ouvriers ou employés (1892), du budget de l'intérieur de l'exercice 1893 (1893), du projet et des propositions de loi ayant pour objet la protection de la santé publique (1893).

Il échoua aux élections générales du 20 août 1893, n'ayant obtenu, au premier tour de scrutin, que 3.336 voix contre 4.312 à M. Alfred Tardif, qui lui succéda, sur 8.109 votants.

Il mourut deux ans plus tard, le 12 juillet 1895, à Bussière-Saint-Georges, à 62 ans.