Achille Fanien

1827 - 1915

Informations générales
  • Né le 19 janvier 1827 à Lillers (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 25 juillet 1915 à Paris (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Pas-de-Calais
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Pas-de-Calais
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Pas-de-Calais
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Pas-de-Calais

Biographies

Député de 1881 à 1885, né à Lillers (Pas-de-Calais) le 19 janvier 1827, propriétaire d'une importante manufacture de chaussures, et connu, depuis 1848, pour ses opinions nettement républicaines, il se présenta aux élections générales du 20 février 1876, dans la 1re circonscription de Béthune, où il échoua avec 7,816 voix contre 9,669 à M. Hermary, candidat monarchique.

Après la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, M. Fanien se présenta, comme candidat républicain, dans la même circonscription; il réunit 8,730 voix contre 11,294 données au candidat officiel du gouvernement, M. Hermary, député sortant, réélu.

Conseiller général du canton de Lillers en 1878, lauréat d'une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1878, chevalier de la Légion d'honneur du 20 octobre de la même année, M. Fanien fut élu député de Béthune, aux élections générales du 21 août 1881, par 10,915 voix sur 20,090 votants et 24,308 inscrits, contre 9,073 voix à M. Hermary, député sortant. Il prit place à l'Union républicaine et soutint de ses votes la politique des ministères républicains sur les questions scolaires et coloniales, sur le maintien du budget des cultes, de l'ambassade du Vatican, sur l'application des décrets aux congrégations non autorisées, etc...

Porté aux élections du 4 octobre 1885, au scrutin de liste, sur la liste républicaine du Pas-de-Calais, il échoua, comme toute la liste, avec 74,924 voix contre 100,914 voix données au dernier élu de la liste conservatrice, M. de Clercq. Officier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1887.


Né le 19 janvier 1827 à Lillers (Pas-de-Calais), mort le 25 juillet 1915 à Paris.

Député du Pas-de-Calais de 1881 à 1885 et de 1889 à 1902.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. II, p. 558.)

Après cet échec, il se représente aux élections générales du 22 septembre 1889 dans la même 3e circonscription de Béthune, en candidat de l'ordre et de la paix religieuse et politique, se déclarant pour le maintien de la Constitution et le protectionnisme économique. Il est élu dès le premier tour de scrutin, par 7.090 voix sur 12.966 votants, contre 5.751 voix à son vieil adversaire, M. Hermary. Ses victoires seront encore plus nettes aux élections des 20 août et 3 septembre 1893 et des 8 et 22 mai 1898, où il obtiendra, au premier tour de scrutin une majorité écrasante - respectivement de 10.328 et 11.011 voix sur 12.828 et 16.716 votants - alors que son principal adversaire, M. Merlin, n'en totalisera que 1.740 et 2.353.

A la Chambre il ne prend pas part aux discussions, se contentant de présenter des rapports sur des affaires de peu d'importance.

Il ne se représente pas aux élections de 1902 pour se consacrer à l'importante fabrique de chaussures qu'il possède à Lillers. Il s'y distingue par son sens social et, chaque année, le jour de la fête du 14 juillet, il donne à la ville de Lillers deux maisons ouvrières qui sont attribuées par tirage au sort à des membres de la Société de secours mutuel de la commune, dont il est à juste titre considéré comme le bienfaiteur. Amateur d'art, il est le client assidu des grandes ventes et forme une belle collection de tableaux et d'objets d'art. Il reçoit ses amis dans son domaine de La Charlotterie, où chassent hommes politiques, membres de l'Institut et officiers généraux.

Il meurt à Paris le 25 juillet 1915, à l'âge de 88 ans. Il était officier de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: janvier 2018