Francis Fesq

1851 - 1928

Informations générales
  • Né le 13 mai 1851 à Aurillac (Cantal - France)
  • Décédé le 18 août 1928 à Aurillac (Cantal - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Cantal
Groupe
Gauche démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 13 septembre 1851 à Aurillac (Cantal), mort le 18 août 1928 à Aurillac.

Député du Cantal de 1910 à 1914.

De famille auvergnate, Francis Fesq fit ses études successivement au collège d'Aurillac, puis au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand. Désirant préparer le concours de l'Ecole Normale Supérieure (section lettres), il vint au collège Sainte-Barbe à Paris, mais revint sur son choix pour suivre les traces de son père qui était médecin.

Docteur en médecine de la Faculté de Paris en 1878, il alla s'établir à Aurillac où ses qualités professionnelles lui valurent bientôt une notoriété certaine parmi ses concitoyens.

Républicain modéré, il s'intéressa à la vie publique et fut élu conseiller municipal puis, très jeune, à 30 ans seulement, maire d'Aurillac (de 1881 à 1911) et conseiller général (1893-1913). Simultanément, il assurait la direction de l'hôpital psychiatrique depuis 1888. Aux élections générales du 24 avril 1910 il obtint, dès le premier tour de scrutin, plus de voix (9.255) que le député sortante M. Rigal, de la gauche radicale (8.990) et l'emportait au deuxième tour, le 8 mai 1910, par 9.792 voix contre 9.412 pour Rigal, sur 19.318 votants.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique, Francis Fesq s'appliqua à démentir l'épithète de « réactionnaire » que lui attribuaient ses adversaires politiques. Il fut partisan de la laïcité de l'enseignement, des élections à la représentation proportionnelle et participa à la création de la Bourse du travail d'Aurillac.

Membre de la commission de l'hygiène publique, il rédigea en 1912 un rapport sur les services municipaux de désinfection dans les communes de moins de 20.000 habitants et intervint plusieurs fois lors de la discussion du budget des haras nationaux dépendant du ministère de l'Agriculture.

Il ne se représenta pas aux élections générales du 26 avril 1914.

Ardemment patriote, Francis Fesq se mit à la disposition de son pays dès le 2 août 1914, bien que dégagé par son âge de toute obligation militaire et, de 1914 à 1919, se dévoua pour soigner les blessés des hôpitaux de La Bourboule et de Clermont-Ferrand.

La paix retrouvée, il revint à ses malades sans autre titre officiel que celui de médecin-chef de l'hôpital d'Aurillac (1919-1925).

Francis Fesq était chevalier de la Légion d'honneur.

Il mourut à Aurillac le 18 août 1928, à l'âge de 77 ans.