Paul Fournol

1842 - 1902

Informations générales
  • Né le 25 septembre 1842 à Saint-affrique (Aveyron - France)
  • Décédé le 16 novembre 1902 à Saint-affrique (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Aveyron

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 25 septembre 1842 à Saint-Affrique (Aveyron), mort le 16 novembre 1902 à Saint-Affrique.

Député de l'Aveyron de 1893 à 1902.

Propriétaire, tout occupé des problèmes de l'agriculture - il est en 1893 président du Comice agricole de l'arrondissement de Saint-Affrique - Paul Fournol avait derrière lui une longue carrière d'élu local lorsque ses concitoyens en firent leur représentant à la Chambre. Républicain de longue date, il avait, en 1869, triomphé au conseil d'arrondissement du candidat officiel de l'Empire et, après l'écroulement de ce régime, avait assuré plusieurs fois l'intérim de la sous-préfecture de Saint-Affrique en 1870. Dix ans plus tard, il entrait au Conseil général, où il fut constamment réélu, pour y représenter le canton de Saint-Rome-de-Tarn ; il présidait en outre aux destinées de Saint-Jean-d'Alcapiès, petite commune proche de Roquefort dont il défendra tout au long de sa carrière la savoureuse industrie.

Désigné en 1889 comme candidat républicain pour faire pièce au candidat de la droite Barascud, il ne put, dans la circonscription de Saint-Affrique, emporter le siège, ayant obtenu 6.701 voix contre 7.680 à son adversaire, sur 14.392 votants. Par contre, le 20 août 1893, il triomphait facilement du député sortant avec 9.788 voix sur 13.198 votants contre 3.092 à celui-ci. Le 8 mai 1898, sa réélection fut presque aussi facile : 7.565 voix sur 13.485 votants contre 5.270 à son nouvel adversaire, le docteur Blancard. Fidèle au programme des progressistes, opposé à la suppression du Sénat dont il voulait élargir le corps électoral, partisan d'une réforme des méthodes parlementaires, il se montrait favorable aux mesures sociales et à la création d'un impôt sur le revenu « sans mesure vexatoire ».

Il ne se représenta pas aux élections générales d'avril-mai 1902 et mourut le 16 novembre suivant à Saint-Affrique, à l'âge de 60 ans.

Sa disparition ouvrait à son neveu Etienne (voir ci-dessus) les portes du Conseil général de l'Aveyron et marquait le début de la carrière politique de celui-ci.

Paul Fournol était chevalier de la Légion d'honneur et décoré du Mérite agricole.