Hippolyte Laroche

1848 - 1914

Informations générales
  • Né le 26 janvier 1848 à Lyon (Rhône - France)
  • Décédé le 14 septembre 1914 à Le mans (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Sarthe
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Sarthe
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 14 septembre 1914
Département
Sarthe
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 26 janvier 1848 à Lyon (Rhône), mort le 14 septembre 1914 au Mans (Sarthe). Député de la Sarthe de 1906 à 1914.

Fils d'un colonel du génie, Laroche, d'abord officier de marine à sa sortie de l'Ecole navale, fut ensuite préfet de la Charente, d'Alger, de la Loire et de la Haute-Garonne et s'il ne put accepter le nouveau gouvernement général de l'Afrique occidentale française, il fut nommé résident général à Madagascar où il réussit, non sans peine, à réaliser l'abolition de l'esclavage.

L'élection de d'Estournelles au Sénat le 13 novembre 1904 lui donna l'occasion de se porter candidat, le 19 février 1905, au siège de député ainsi rendu vacant dans l'arrondissement de La Flèche. Il se présentait, selon ses propres termes, « pour continuer la tradition des 363, victimes du coup d'Etat du 16 mai, et la tradition de la majorité, plus récemment victorieuse du nationalisme ». Mais en ne lui accordant que 9.784 voix, les électeurs lui préférèrent Leret d'Aubigny, qui en recueillit 11.531.

Aux élections générales de l'année suivante, c'est lui qui l'emporte sur son rival, de peu il est vrai : avec 11.796 voix, contre 11.419 au député sortant.

Au renouvellement de 1910, après une vive campagne où il reproche à son adversaire de soutenir une politique de résistance et de réaction contre l'esprit laïque et contre le bloc des gauches, il triomphe à nouveau, avec 11.530 suffrages, contre 10.861 à Leret d'Aubigny.

Le 26 avril 1914, il est à nouveau réélu avec 12.736 voix sur 25.614 inscrits et 18.366 votants, les bulletins nuls ou voix perdues s'élevant à 5.090.

Dans l'exercice de son mandat parlementaire, Laroche appartint notamment aux commissions des affaires extérieures, protectorats et colonies, des postes et télégraphes, de l'armée, de l'administration générale. Il déposa, particulièrement sous la législature de 1906-1910, plusieurs propositions de loi sur des questions juridiques et de procédure concernant le mariage, les hypothèques, les scellés après décès, etc. Lui-même président du conseil d'arrondissement, il se dépensa en faveur de la publicité des débats de ces assemblées. A la tribune, il intervint notamment dans la discussion des interpellations sur les affaires marocaines en 1907, sur l'exécution des traités de 1874 et de 1905 avec la Tunisie en 1909, sur la Tunisie encore, en 1912.

Son décès survint le 14 septembre 1914, au Mans. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du 12 janvier 1892.

Date de mise à jour: mars 2014