Henri Laudier

1878 - 1943

Informations générales
  • Né le 20 février 1878 à Vierzon (Cher - France)
  • Décédé le 11 octobre 1943 à Bourges (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Cher
Groupe
Parti socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1930 au 1er janvier 1945

Biographies

Né le 20 février 1878 à Vierzon (Cher).

Député du Cher de 1919 à 1924.

Sénateur du Cher de 1930 à 1940.

Henri Laudier débuta dans la vie comme tailleur sur verre ; puis il fut secrétaire de mairie à Vierzon avant de devenir journaliste. Militant fervent dans les rangs du parti socialiste S.F.I.O., il fut nommé, en 1912, délégué à la propagande pour le département du Cher. Déjà conseiller général de Bourges, il accéda à la mairie de cette même ville en 1919, peu de temps avant d'en être élu député, le 16 novembre de la même année, accédant ainsi à cette Chambre c bleu horizon » qui suivit la fin de la première grande guerre. Dans ce scrutin de liste, Henri Laudier arriva en tête des candidats de la liste S.F.I.O. avec 21.086 voix et fut élu au quotient, en compagnie de Jules-Louis Breton qui obtint 32.293 voix. Pierre Valade, 36.101 voix, Pierre Dubois, 16.804 et Marcel Plaisant, élu à la plus forte moyenne avec 33.370 voix. Henri Laudier se représenta aux élections législatives de 1924, mais il n'arriva qu'en quatrième position sur la liste S.F.I.O. avec 24.573 voix et il dut céder son siège à son colistier, Emile Péraudin, qui avait obtenu 25.411 suffrages.

N'étant plus parlementaire, il n'abandonna pas pour autant la vie politique, mais son activité se borna au plan départemental.

Cependant, quelques années plus tard, aux élections sénatoriales du 20 octobre 1929, il fut élu sénateur du Cher au second tour de scrutin. Au premier tour, il avait obtenu 391 voix sur 687 votants, ce qui le plaçait en troisième position derrière Marcel Plaisant 383 voix et Hippolyte Mauger 309 voix et devant Rémy Gestat 270 voix et Emile Péraudin 190 voix. Au second tour, alors que Marcel Plaisant avait été élu dès le premier, Laudier était élu avec 409 voix sur 690 votants, en compagnie de Hippolyte Mauger avec 433 voix, battant Rémy Gestat qui n'obtenait que 272 voix.

Aux élections du 23 octobre 1938, Henri Laudier arriva en tête au premier tour de scrutin avec 316 voix sur 670 votants, devançant Marcel Plaisant 250 voix, Breton 172, Gestat 157 et Victor Bouillot 157. Au second tour il fut élu avec 359 voix sur 672 votants, en seconde position derrière Marcel Plaisant 398 voix et devant Breton 352 voix, tous trois élus, Gestat 324 voix et Bouillot 238 voix.

Durant ses mandats sénatoriaux, il fit partie de la commission de l'air et de celle des finances.

Il intervint, comme député, dans la discussion : de projets de loi relatifs aux pensions civiles ou militaires d'ancienneté, au recrutement, à l'amnistie ; de projets budgétaires ou portant création de nouvelles ressources fiscales ; il interpella le gouvernement sur sa politique sociale, sur les licenciements de personnel ou menaces de licenciement dans les établissements constructeurs de l'artillerie. Il s'intéressa également aux questions de loyer et d'organisation générale de l'armée.

Comme sénateur, il intervint surtout dans les questions budgétaires : guerre, instruction publique, enseignement technique ; aussi dans la discussion du projet de loi sur l'exemption de l'impôt foncier pour les constructions nouvelles, du projet de loi sur l'élection du conseil municipal de Paris.

Il déposa divers rapports et avis au nom de la commission de l'air et de la commission des finances lors des discussions budgétaires. En outre, il déposa une proposition de loi tendant à modifier le régime de l'assurance vieillesse prévu par la loi du 30 avril 1930. Il déposa en outre, en 1940, une demande d'interpellation sur l'aide apportée par les alliés à la Finlande et sur l'issue de la guerre russo-finlandaise.

Le 10 juillet 1940, Henri Laudier vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, puis cessa toute activité politique.




Né le 20 février 1878 à Vierzon (Cher)
Décédé le 10 octobre 1943 à Bourges (Cher)

Député du Cher de 1919 à 1924
Sénateur du Cher de 1930 à 1943

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2149)

Henri Laudier cesse toute activité politique après son vote en faveur des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, le 10 juillet 1940. Il reste cependant maire de Bourges jusqu'à son décès le 10 octobre 1943.