Jean-Baptiste Laumond

1865 - 1957

Informations générales
  • Né le 22 août 1865 à Albignac (Corrèze - France)
  • Décédé le 18 novembre 1957 à Aubazine (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Corrèze
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Corrèze
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Né le 22 août 1865 à Albignac (Corrèze). Député de la Corrèze de 1928 à 1936.

Fils de propriétaire-cultivateur, Jean-Baptiste Laumond devient notaire à Aubazine dès 1890. Elu maire de cette commune en 1896, puis conseiller général de Beynat le 25 juillet 1909, il remplit ces deux fonctions sans interruption à la satisfaction de tous ses administrés. L'exercice de sa profession notariale et de ses mandats de maire et de conseiller général, assumés sans défaillance pendant de très longues années, lui apprend à connaître les besoins et les aspirations de ses concitoyens.

Candidat radical-socialiste dans la circonscription de Brive-Sud aux élections législatives du 22 avril 1928, il prône une politique d'économie sur le budget de la Guerre et de la Marine ; la suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires et son remplacement par une taxe unique à la production ; l'application de toutes les lois protectrices du travail. Il veut aussi dégager l'agriculture des emprises de la haute industrie. Au premier tour, il obtient 4.804 voix sur 14.918 suffrages exprimés, Escande, son principal concurrent, en recueillant 5.788. Au second tour, le 29 avril 1928, 7.731 voix sur 15.071 suffrages exprimés se portent sur son nom.

Inscrit au groupe radical-socialiste, il entre à la commission du travail et prend part à la discussion des budgets : de la Guerre de l'exercice 1929 ; du Travail (1930) au sujet des retraites ouvrières et paysannes ; de l'Agriculture, à propos des scories à faible dosage ; de l'Intérieur (1931-1932) et de la loi de finances correspondante au sujet des baux ruraux. Il intervient également - dans la discussion de deux projets de loi, l'un tendant à modifier la loi du 5 avril 1928 sur les assurances sociales, l'autre relatif à l'organisation des tribunaux de première instance (1930).

Aux élections du 1er mai 1932, il se représente dans la même circonscription, toujours sous l'étiquette de radical-socialiste. Bien qu'améliorant sa position au premier tour, en recueillant 6.081 voix sur 14.988 suffrages exprimés contre 4.170 à Labrousse, candidat de l'alliance démocratique et 3.741 à Roumajon du parti S.F.I.O., il ne passe qu'au second tour, le 8 mai 1932, réunissant 9.665 voix sur 14.527 votants, à la suite du retrait de Roumajon (qui devait d'ailleurs être élu à Brive-Sud au moment du Front populaire, quatre ans plus tard). Labrousse est 2e avec 4.459 voix et Bergeol, communiste, 3e avec 369 voix.

Son activité s'étend dans les commissions : non seulement il retrouve sa place dans celle du travail, mais il siège à celles de l'administration générale, départementale et communale; de la législation civile et criminelle et à la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky.

Auteur d'une proposition de loi tendant au renforcement de l'examen de notaire par la modification des articles 42 et 43 de la loi du 25 ventôse an XI, sa particulière compétence - due à l'exercice ininterrompu pendant 40 ans de sa profession - lui vaut d'être choisi par ses pairs pour rapporter sur la proposition de loi de Victor Schleiter ayant pour objet de modifier l'article 36 de la loi précitée, relatif aux conditions d'accession aux fonctions de notaire.

Outre un avis sur le projet de loi relatif aux manifestations sur la voie publique et aux sommations en cas d'attroupement (1935), il est l'auteur de rapports sur la proposition de loi de Jules Uhry tendant à modifier l'article 164 du Code civil relatif aux prohibitions du mariage.

Il ne sollicite pas le renouvellement de son mandat le 26 avril 1936, se désistant en faveur du maire de Brive, Henri Chapelle ; mais celui-ci, arrivé seulement en troisième position au premier tour, doit retirer sa candidature et Roumajon, adversaire malheureux contre Laumond quatre ans plus tôt, l'emporte sur Raynal, radical-socialiste, le 3 mai 1936.

En 1937, Jean-Baptiste Laumond est nommé viguier de France en Andorre et le reste jusqu'en 1940.

Il est officier de la Légion d'honneur.




Né le 22 août 1865 à Albignac (Corrèze)
Décédé le 18 novembre 1957 à Aubazine (Corrèze)

Député de la Corrèze de 1928 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2150, 2151)

Jean-Baptiste Laumond reste conseiller général du canton de Beynat jusqu'à l'application de la loi de l'Etat français du 7 août 1942. En raison de sa réserve à l'égard du régime de Vichy, il ne fait pas partie du conseil départemental.

Il conserve, en outre, son mandat de maire d'Aubazine jusqu'en 1944. Elu pour la première fois en 1896, il fut maire de la commune pendant 48 ans.

Il meurt à Aubazine le 18 novembre 1957, à l'âge de 92 ans.