Jacques, Philippe Louart

1874 - 1952

Informations générales
  • Né le 14 décembre 1874 à Angres (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 9 mars 1952 à Menton (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Né le 14 décembre 1874 à Angres (Pas-de-Calais).

Député du Pas-de-Calais de 1928 à 1936.

Fils d'ouvrier, aîné d'une famille de 7 enfants, Jacques Louart dut, très tôt, descendre à la mine, à Liévin d'abord dès mars 1887, où il reste jusqu'à son congédiement le 8 janvier 1898. Il avait adhéré très jeune au syndicat et au parti socialiste français ; il prit part aux grèves de 1889, 1891 et 1893. Congédié à Liévin à la suite d'une grève, il le sera également en 1899 à la mine de Dricourt, puis en 1904 à la Compagnie de Dourges. Lors de l'unité syndicale minière de mars 1910, à laquelle il avait largement contribué, il est désigné à l'unanimité comme administrateur du syndicat des mineurs.

Mobilisé en 1914, il quitte la mine de Courrières et sera affecté aux mines de Nœux, où il reste jusqu'au 8 mars 1919. Pendant cette période, il participe à la réorganisation du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, définitivement reconstitué le 1er janvier 1916 en dépit des difficultés rencontrées auprès des autorités militaires.

Parallèlement à cette activité syndicale, il est élu en 1912 conseiller muni-pal de Sallaumines, dans le Pas-de-Calais, puis en 1919 premier adjoint au maire. A cette époque il est chargé en outre par le syndicat des mines du contentieux des retraités miniers, tâche très ardue qu'il remplit avec dévouement et tact au dire de ses camarades. Toujours plus soucieux de servir, il est élu le 30 octobre 1920 conseiller d'arrondissement pour le canton de Lens-Est et il le restera jusqu'en 1928. Puis en 1925, maire de Sallaumines et administrateur de la caisse autonome des mines, il devait abandonner cette fonction d'administrateur en 1928 pour devenir vice-président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais.

C'est à cette date également qu'il se présente aux élections législatives dans la 2e circonscription de Béthune, sous l'étiquette S.F.I.O. Il est élu au second tour avec 7.636 voix sur 15.304 votants contre 4.096 à son adversaire U.R.D., Thellier de Poncheville.

Membre de la commission des régions libérées et de la commission des mines, il dépose une proposition de loi en faveur des agriculteurs des régions sinistrées de Lens en 1929. Mais, surtout, il cherche à améliorer le sort des mineurs, déposant divers textes dont certains furent rapportés par lui lors de la législature suivante.

Il sera en effet réélu, quoique difficilement, en 1932, avec 5.471 voix au second tour, sur 16.193 votants. 3 candidats étaient en effet restés en lice lors du second tour : le communiste Darguesse qui obtint 5.638 voix et le démocrate populaire Révillon qui en obtint 4.411.

Toujours membre de la commission des mines et de la force motrice, à laquelle le vouait tout naturellement sa profession, il était également membre de la commission du suffrage universel.

Il rapporta au cours de cette législature la proposition de son groupe relative à l'amélioration du sort des orphelins mineurs ainsi que celle déjà déposée précédemment concernant les mineurs occupés à la reconstruction des régions dévastées. En 1934, il intervient dans le budget sur les primes à la ligniculture

Mais en 1935 il abandonne ses fonctions de maire et décide de prendre sa retraite. Il sera remplacé aux élections de 1936 par son camarade Paul Sion, trésorier du syndicat des mines.

Il était décoré de la Légion d'honneur.




Né le 14 décembre 1874 à Angres (Pas-de-Calais)
Décédé le 9 mars 1952 à Menton (Alpes-Maritimes)

Député du Pas-de-Calais de 1928 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2300)

Jacques Louart, ayant décidé de prendre sa retraite, se retire à Roquebrune-Cap-Martin, dans les Alpes-Maritimes.

Il meurt à Menton, le 9 mars 1952, à l'âge de 77 ans.