Jules Auguste Georges Lugol

1864 - 1950

Informations générales
  • Né le 6 février 1864 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 30 juillet 1950 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 8 avril 1924
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 9 mars 1924 au 13 janvier 1936

Biographies

Né le 6 février 1864 à Paris (3e).

Député de Seine-et-Marne de 1914 à 1924.

Sénateur de Seine-et-Marne de 1924 à 1936.

Sous-secrétaire d'Etat aux régions libérées du 16 janvier 1921 au 15 janvier 1922.

Avocat à la Cour d'appel de Paris, conseiller municipal de Meaux en 1904, Jules Lugol est élu maire en 1906 et occupera cette fonction jusqu'en 1929. Conseiller général du canton de Meaux, il préside le Conseil général de Seine-et-Marne de 1929 à 1932.

Pour la première fois candidat à la députation dans l'arrondissement de Meaux (2e circonscription), il est élu le 10 mai 1914 au second tour de scrutin par 5.617 voix contre 5.415 à Lhoste, sur 11.104 votants. Il est réélu le 16 novembre 1919 avec 26.201 voix sur 75.045 votants alors qu'il est candidat de la liste d'union républicaine. Il siège au groupe de la gauche radicale, puis au groupe de la gauche républicaine démocratique.

Le 9 mars 1924, il est élu sénateur de Seine-et-Marne en remplacement de Regismanset, décédé. Il est réélu le 9 janvier 1927. Il siège au groupe de la gauche démocratique.

Son entrée au Parlement coïncide avec le déclenchement de la guerre de 1914-1918. En 1915, inquiet pour l'approvisionnement en blé, il dépose une proposition de loi sur la réquisition des blés. De même, dans le souci d'assurer un ravitaillement convenable, il dépose la même année une proposition de loi tendant à assurer l'égalité de traitement entre les divers militaires détachés pendant les hostilités dans l'industrie et dans l'agriculture. Il dépose en 1916 une autre proposition de loi tendant à permettre l'approvisionnement en charbon français des usines municipales et privées fournissant aux communes le gaz, l'eau et l'électricité.

Il montre, durant toute sa vie parlementaire, un grand intérêt pour les problèmes sociaux. Après la fin de la guerre, il demande l'octroi d'une allocation provisoire aux hommes réformés temporaires et la suppression de la retenue de 5 % sur la solde budgétaire des officiers. Il demande également le remboursement des retenues effectuées pendant la guerre (1919). La même année, il propose l'exonération des droits de timbre et d'enregistrement pour les marchés administratifs ayant exclusivement pour objet l'approvisionnement de la population en vivres ou en moyens de chauffage. Il dépose un rapport sur la proposition de loi concernant l'attribution d'une allocation temporaire aux petits retraités de l'Etat. Après sa réélection en 1919 il est membre de la commission des finances de la Chambre des députés, membre de la commission des régions libérées, membre de la commission des marchés de la guerre et membre de la commission des pensions. Il dépose en 1920 une proposition de loi tendant à l'institution, pour la liquidation des charges de guerre, d'un emprunt forcé. Il est nommé la même année membre du comité de contrôle et de surveillance de la liquidation des stocks.

Dans le 7e cabinet Briand (16 janvier 1921-15 janvier 1922) il est sous-secrétaire d'Etat aux régions libérées. Il participe à la politique active menée par le gouvernement pour résorber le chômage important qui sévit en France. Toute sa politique tendra à rétablir une vie normale dans ces régions, notamment en transférant à l'industrie privée toutes les activités de transport dont une grande partie était encore effectuée par les services militaires.

Jules Lugol est rapporteur du très important projet de loi portant réforme du régime des pensions civiles et militaires, en 1923. Il réclame la même année la création d'une caisse des pensions de guerre. Il est également rapporteur du projet de loi relatif au régime de retraites des ouvriers de l'Etat.

Au Sénat, où il siège pendant douze ans, son expérience parlementaire, sa connaissance approfondie du droit, l'amènent à jouer un rôle important. Sa compétence en faisait un homme écouté. Il fut le rapporteur de la commission de législation civile et criminelle sur des très nombreux projets ou propositions de loi. En 1933, il devint président de cette commission et le resta jusqu'à la fin de son mandat.

Battu aux élections du 20 octobre 1935, il abandonne toute activité parlementaire en 1936. Il a alors 72 ans. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 5 février 1937.

Date de mise à jour: mars 2014



Né le 6 février 1864 à Paris (4ème)
Décédé le 3 juillet 1950 à Paris (8ème)

Député de Seine-et-Marne de 1914 à 1924 Sénateur de Seine-et-Marne de 1924 à 1936
Sous-secrétaire d'Etat aux régions libérées du 16 janvier 1921 au 15 janvier 1922

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2315)

Retiré de la vie politique depuis 1936, Jules Lugol meurt à Paris le 3 juillet 1950, à l'âge de 86 ans.