Louis Perillier

1900 - 1986

Informations générales
  • Né le 1er avril 1900 à Nîmes (Gard - France)
  • Décédé le 15 avril 1986 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 12 mars 1967 au 30 mai 1968
Département
Yonne
Groupe
Fédération de la gauche démocrate et socialiste

Biographies

Biographie de la Ve République

PERILLIER (Marcellin, Marie, Louis)
Né le 1er avril 1900 à Nîmes (Gard)
Décédé le 15 avril 1986 à Paris-5ème

Député de l’Yonne de 1967 à 1968

Son passage par l’Assemblée nationale ne tient qu’une place réduite dans la vie publique très dense de Louis Périllier . Il naît dans une famille de commerçants et de représentants de commerce, à Nîmes. C’est dans cette ville qu’il effectue ses études secondaires, avant de s’engager dans l’armée en 1918. Il intègre Saint-Cyr et est affecté à l’armée d’Afrique. Sous-lieutenant au 4ème régiment de tirailleurs puis lieutenant au 4ème régiment de zouaves, il passe l’essentiel des années 1920 en Tunisie. Instructeur à Saint-Cyr en 1929, Louis Périllier soutient une thèse de doctorat à la faculté de droit de Paris en 1932. Ce travail porte sur la limitation des armements par la méthode budgétaire et le contrôle de cette limitation. L’officier aux origines nîmoises fait désormais figure de spécialiste du désarmement. C’est en cette qualité qu’il est détaché à délégation française du désarmement auprès de la Société des nations (SDN) en octobre 1932. Le capitaine Périllier est nommé secrétaire général de la préfecture des Hautes-Pyrénées à l’automne 1934. Il poursuit ensuite une brillante carrière préfectorale. Sous-préfet de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) en janvier 1936, il renoue avec l’Afrique du Nord après sa nomination comme sous-préfet d’Orléansville (ex-El-Asnam et future Chlef) en octobre 1938. Il publie à cette époque un ouvrage intitulé L’obstacle du statut personnel : le problème de l’intégration des indigènes algériens au sein de la famille française. Louis Périllier est mobilisé en septembre 1939 comme capitaine au 2ème régiment de zouaves et rendu à la vie civile près d’un an plus tard. Il devient secrétaire général de la préfecture d’Alger en novembre 1940 et exerce ces fonctions jusqu’au débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord. Louis Périllier reprend alors l’uniforme et combat les forces de l’Axe pendant la campagne de Tunisie, au sein du 1er régiment de tirailleurs. Il est nommé préfet en juin 1943 et est détaché un temps dans les fonctions de Secrétaire général du Commissariat à l’Intérieur d’Alger, auprès d’Emmanuel d’Astier de La Vigerie. Préfet de Constantine à l’été 1943, il est nommé préfet d’Alger le 1er juin 1944. Il ne retrouve la métropole qu’en mai 1947, date à laquelle il est nommé préfet de la Moselle. Il est en outre d’Inspecteur général de l’administration en mission extraordinaire (IGAME) pour la 6ème région militaire (Metz) à partir d’avril 1948.
L’ancien officier est mis à la disposition du ministère des affaires étrangères pour occuper les fonctions de Résident général de France à Tunis en juin 1950. Sa mission a été définie par Robert Schuman, alors responsable du Quai d’Orsay, dans un discours prononcé le 10 juin 1950. Il s’agirait pour Louis Périllier de « comprendre et conduire la Tunisie vers le plein épanouissement de ses richesses et de l’amener vers l’indépendance qui est l’objectif final pour tous les territoires au sein de l’Union française ». La volonté du nouveau Résident général à Tunis est, à l’été 1950, de procéder à des modifications institutionnelles qui ouvriront la voie à l’ « autonomie interne ». Il est à l’origine de la nomination de Salah Ben Youssef, secrétaire général du Néo-Destour, comme ministre de la Justice dans le gouvernement de Mohamed Chenik, à l’été 1950. Malgré ces initiatives « libérales », Louis Périllier n’envisage pour la Tunisie qu’un cheminement très progressif vers l’indépendance. Sa politique mécontente à la fois les colons français et les partisans de l’indépendance. Il est remplacé par le diplomate Jean de Hauteclocque en janvier 1952 et nommé préfet hors cadres. Il intègre la Cour des comptes en qualité de conseiller-maître le 16 avril 1953.
Il adhère peu après à l’Union démocratique de la Résistance (UDSR) : le « devoir de réserve » des hauts fonctionnaires ne les empêche nullement de s’engager dans des formations politiques, sous réserve que leur affiliation partisane n’interfère pas avec les obligations du service de l’Etat. Depuis 1953, l’UDSR est présidée par François Mitterrand, dont Louis Périllier se rapproche alors, comme du reste de Pierre Mendès France. C’est François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur, qui nomme Louis Périllier Inspecteur général de l’Administration en mission extraordinaire (IGAME) pour les départements d’Outre-mer en septembre 1954. L’ancien Résident général à Tunis cumule ces fonctions avec celles de directeur de cabinet de Joseph Conombo, secrétaire d’Etat à l’Intérieur du 4 septembre 1954 au 20 janvier 1955. Il assume les mêmes responsabilités auprès de Raymond Mondon, éphémère secrétaire d’Etat à l’Intérieur en janvier-février 1955. Louis Périllier est nommé préfet de la Haute-Garonne et Inspecteur général de l’administration en mission extraordinaire (IGAME) pour la 5ème région militaire (Toulouse) à l’automne 1955. Au lendemain du 13 mai 1958, il figure au nombre des préfets qui prennent le plus au sérieux la menace de déstabilisation des institutions démocratiques. Il partage à cet égard les vues –et les appréhensions- de Jules Moch, ministre de l’Intérieur dans le cabinet Pflimlin. Après l’investiture du général de Gaulle comme président du Conseil, le 1er juin 1958, Louis Périllier est un des rares préfets à connaître une mutation en forme de sanction. Malgré le soutien de l’ancien président de la République Vincent Auriol, qui fut longtemps élu de Haute-Garonne, l’ancien officier est poussé à demander sa réintégration à la Cour des comptes, qui devient effective le 15 juillet 1958.
L’indépendance dont bénéficie la Cour des comptes vis-à-vis du pouvoir permet à Louis Périllier de s’engager plus activement en politique. Soutenu par François Mitterrand et l’UDSR, il se présente aux élections législatives de novembre 1958 dans la 1ère circonscription de la Nièvre. Il affronte le maire gaulliste de Nevers Marius Durbet, le député sortant communiste Marcel Barbot et le socialiste André Cloix et ne recueille que 11,6% des suffrages exprimés (8,5% des inscrits) le 23 novembre 1958. C’est dans le canton de Saint-Pierre-le-Moûtier que l’ancien préfet obtient son meilleur résultat (13,5%). La loi électorale fixe alors à 5% des inscrits le seuil à atteindre pour se maintenir au second tour d’un scrutin législatif. Louis Périllier peut donc concourir le 30 novembre 1958. Il se retire néanmoins. Une majorité de ses électeurs semble se reporter au second tour sur l’UNR Marius Durbet, qui est réélu député dans le cadre d’une triangulaire.
Louis Périllier fait paraître un livre en forme de plaidoyer pour une République fédérative qui associe la France à ses anciennes colonies d’Afrique noire à la fin de l’année 1958. Il y va jusqu’à parler d’ « Etats-Unis franco-africains ». Il travaille pendant quatre ans à la Cour des comptes, avant de bénéficier d’un congé spécial en novembre 1962. Cette date marque le terme de sa carrière administrative, même s’il n’est officiellement admis à faire valoir ses droits à la retraite que quelques années plus tard. Louis Périllier rejoint le secteur privé comme délégué général du Syndical de l’industrie du sucre en 1962, et conseiller technique de la Chambre syndicale des raffineries du sucre en 1965. Il enseigne également à l’Institut des hautes études d’Outre-mer (IHEOM) et préside le Comité exécutif français de l’Union fédéraliste mondiale dans les années 1960. Il adhère à la Convention des institutions républicaines que fonde François Mitterrand en juin 1964. Après son échec électoral dans la Nièvre, l’ancien Résident général choisit de s’implanter dans l’Yonne. La famille de sa seconde épouse, enseignante, trouve en effet une partie de ses origines dans ce département. Louis Périllier y est élu maire de Ronchères en mars 1965. La commune compte alors une petite centaine d’habitants.
L’ancien préfet reçoit l’investiture de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) pour la 1ère circonscription de l’Yonne, à l’occasion des élections législatives de mars 1967. Dans sa profession de foi électorale, il fait valoir sa « large expérience des problèmes administratifs, économiques et sociaux » : il entend la mettre « au service d’une population qui a besoin d’être défendue ». Louis Périllier plaide en faveur de la « suppression des zones de salaires » ou d’une politique de « promotion de la femme » qui passe notamment par le soutien au « planning familial ». Il se prononce en faveur de la « retraite à 60 ans » et d’un « abaissement de la durée du service militaire à 12 mois, puis à 8 mois ». Son programme mentionne la « renonciation à la force de frappe » et la « construction d’une Europe démocratique (…) à forme fédérale » parmi ses objectifs. Louis Périllier est appuyé dans sa campagne électorale par l’ancien député Gérard Vée, conseiller général de Saint-Sauveur-en-Puisaye.
La 1ère circonscription de l’Yonne a été représentée à l’Assemblée nationale par l’avocat gaulliste Pierre Lemarchand sous la deuxième législature de la Vème République. Le sortant, qui se serait compromis dans l’enlèvement de Mehdi Ben Barka en 1965, ne se représente pas au scrutin de mars 1967. L’élection apparaît donc comme « ouverte ». Y concourent entre autres le maire d’Auxerre Jean Moreau, qui se réclame du CNIP et du Centre démocrate, ou le jeune Jean-Pierre Soisson, auditeur à la Cour des comptes et membre du cabinet d’Yvon Bourges, secrétaire d’Etat à la Coopération. Le 5 mars 1967, Louis Périllier n’arrive qu’en quatrième position dans la 1ère circonscription de l’Yonne avec 20,6% des suffrages exprimés, derrière le communiste Guy Lavrat (22%), Jean Moreau (22,5%) et Jean-Pierre Soisson, candidat officiel de la majorité (30,9%). Les modérés semblent nettement majoritaires à l’issue de ce premier tour, avec 57,3% des suffrages exprimés. Louis Périllier n’arrive en tête que dans les cantons de Saint-Fargeau –où est située la commune de Ronchères- et de Saint-Sauveur, avec respectivement 32,1% et 29,5% des voix. A l’issue du premier tour, le candidat communiste se retire en faveur de l’ancien Résident général à Tunis, qu’il avait pourtant devancé en nombre de voix. Dans une déclaration que Louis Périllier reproduit dans ses documents électoraux, Guy Lavrat justifie cette décision en affirmant vouloir « créer les conditions d’une victoire décisive contre le pouvoir personnel au service du grand capital ». Le candidat de la FGDS est en effet susceptible de recueillir une partie des voix des modérés hostiles à de Gaulle, alors que cet espoir est interdit à un candidat communiste. Ce calcul se conjugue à la poussée nationale des forces de gauche pour autoriser une victoire de Louis Périllier le 12 mars 1967. Le maire de Ronchères l’emporte sur Jean-Pierre Soisson grâce au soutien de 54% des électeurs.
Il s’inscrit au groupe de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) et siège à la prestigieuse Commission des finances, de l’économie générale et du Plan de l’Assemblée nationale sous la 3ème législature de la Vème République. Il appartient de surcroît à la Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes de l’Assemblée à partir du 6 avril 1967. Louis Périllier se montre très actif au Palais-Bourbon et n’y intervient pas moins de 14 fois entre avril 1967 et juin 1968. Elu d’une circonscription qui présente des caractères à la fois urbains et ruraux, il s’intéresse en particulier aux questions d’aménagement du territoire et déplore que « les réformes décidées depuis 1958 soient des réformes de déconcentration beaucoup plus que de décentralisation » (séance publique du 21 avril 1967). Il dépose une proposition de loi étendant aux opérations de location de terres la compétence des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) le 24 avril 1967. Le débat qui suit la déclaration du Gouvernement relative à l’éducation nationale, le 31 mai 1967, lui donne l’occasion de regretter que les écoles primaires « soient souvent fermées trop hâtivement » dans les communes rurales, « alors que leur effectif est susceptible de se relever d’un moment à l’autre ». Une circulaire du ministre de l’Education nationale précise à cette époque qu’une école qui compte moins de seize élèves doit être supprimée. Le député de l’Yonne considère au contraire que la fermeture d’une école ne doit être envisagée qu’en dernier recours, pour éviter de vouer des petits villages déjà frappés par l’exode rural à la fatalité de la désertification. S’agissant de l’enseignement secondaire, il s’insurge contre le fait qu’une partie du coût du ramassage scolaire soit laissé aux soins des Conseils généraux ou des familles et estime « que la gratuité de l’enseignement implique que l’Etat supporte les dépenses du transport scolaire ». Il insiste à nouveau sur la nécessité d’implanter les écoles au plus près des lieux de travail et de vie des familles pour éviter l’exode rural lors du débat sur le budget de l’Education nationale pour 1968 (séance du 27 octobre 1967). Quelques jours plus tard, il observe devant ses collègues que « la dotation figurant au budget pour 1968 ne permettra pas d’accélérer (…) la cadence des réalisations d’adduction d’eau ». Il affirme avoir beaucoup espéré à cet égard de la « grande expérience des problèmes ruraux » dont dispose le nouveau ministre de l’Agriculture Edgar Faure et ne cache pas sa déception (séance du 8 novembre 1967).
Louis Périllier souhaite que la France solde les comptes du conflit qu’elle a mené en Algérie et lui reconnaisse officiellement le caractère de « guerre ». L’attribution de la carte du combattant aux Français qui ont participé au conflit lui semble ainsi une « mesure de justice ». Le député de l’Yonne ne comprend pas en effet qu’on puisse opposer à ces anciens soldats ou appelés « le caractère de guerre civile » ou « d’opérations de police des engagements » auxquels ils ont participé et n’y voit qu’un « argument juridique » qui ne tient pas compte des réalités humaines (19 octobre 1967). Favorable à une amnistie complète des condamnations liées à la guerre d’Algérie, il juge que « le moment est venu de tourner la page » de ce conflit. Il note du reste qu’ « il y a eu en Algérie plusieurs subversions successives » et regrette que « selon la subversion qu’on a choisie on ne soit pas traité de la même façon » : un écho de la réaction farouchement « républicaine » du préfet Périllier face aux événements du 13 mai 1958 passe dans ces propos prononcés le 28 novembre 1967 dans l’hémicycle du Palais-Bourbon.
C’est au nom du groupe de la FGDS que Louis Périllier réagit à la déclaration du Gouvernement sur la politique étrangère, le 16 juin 1967. Le débat a lieu au lendemain de la guerre des Six jours et porte sur la position française vis-à-vis d’Israël et des pays arabes. Louis Périllier prononce un discours mesuré, qui tranche avec les positions traditionnellement pro-israéliennes de la gauche modérée, mais aussi avec le soutien apporté par les communistes au nationalisme arabe ou à la cause des Palestiniens. Il souligne d’abord « l’importance que présente pour l’édification d’une paix durable » au Proche-Orient « la solution du problème des réfugiés arabes de Palestine » : à ses yeux, la « coexistence entre Israël et les pays arabes » dans la paix est en effet à ce prix. Son expérience de l’Afrique du nord le pousse à penser « qu’il n’y a pas d’incompatibilité foncière entre les communautés arabes et juives et même que ces communautés sont parfaitement capables de s’entendre et de vivre ensemble ». C’est pourquoi il considère que « ce serait (…) une lourde faute de la part d’Israël que de vouloir constituer un Etat à base exclusivement raciale ou religieuse ». Il pense néanmoins que l’hypothèse de deux états –israélien et palestinien arabe- se partageant le territoire de la Palestine est la seule viable, à terme. Louis Périllier vote la motion de censure déposée par l’opposition pour protester contre l’usage des ordonnances en matières économique et sociale (9 juin 1967).
Le député de l’Yonne a été élu conseiller général de Bléneau à l’automne 1967 –la commune de Ronchères se situe pourtant dans le canton de Saint-Fargeau-. Il se porte candidat aux législatives des 23 et 30 juin 1968. Ce scrutin est marqué par un désir de « retour à l’ordre » au lendemain des événements de mai 1968. La majorité s’y divise au premier tour dans la première circonscription de l’Yonne. L’UDR oppose à Louis Périllier l’ancien ministre Bernard Chenot, futur vice-président du Conseil d’Etat, là où les Républicains indépendants soutiennent à nouveau Jean-Pierre Soisson, qui travaille désormais auprès d’Edgar Faure au ministère de l’Agriculture. Les dix cantons de la 1ère circonscription de l’Yonne placent Jean-Pierre Soisson en tête au soir du premier tour. Louis Périllier est nettement devancé (24,7% contre 34%) et les gaullistes subissent un échec très net en la personne de Bernard Chenot (15,4%). Malgré un excellent report des voix communistes et PSU ainsi que l’appui d’une frange des électeurs modérés, l’ancien préfet échoue à conserver son siège au Parlement le 30 juin 1968. Jean-Pierre Soisson l’emporte en effet avec 54,7% des suffrages exprimés.
Louis Périllier reste maire de Ronchères jusqu’en 1971 et conseiller général de l’Yonne jusqu’en 1973. Il ne suit pas François Mitterrand lorsque ce dernier prend la tête du Parti socialiste en 1971 et continue de se situer au centre gauche. Il est secrétaire général du Mouvement réformateur lors de sa création en 1973 mais rompt très rapidement avec son président Jean-Jacques Servan-Schreiber et adhère au Mouvement des radicaux de gauche (MRG). Louis Périllier signe alors plusieurs livres remarqués sur les thèmes du mondialisme, de la construction européenne et du désarmement, comme Demain, le Gouvernement mondial en 1975 ou La patrie planétaire en 1976.
Il préside l’Association d’amitié France-RDA jusqu’en 1978 et l’Association France-Tunisie de 1977 à 1986. Louis Périllier partage avec le député européen et ancien ministre socialiste Gérard Jacquet la présidence de l’Association démocratique des Français de l’étranger à partir de 1980. En septembre 1982, il est désigné par le ministre des Relations extérieures Claude Cheysson pour siéger au Conseil supérieur des Français de l’étranger, et en prend la Vice-présidence. Candidat aux élections sénatoriales de septembre 1983 pour représenter les Français établis hors de France, il n’est pas élu.
Colonel d’infanterie de réserve, Louis Périllier meurt à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, peu après avoir fêté son 86ème anniversaire. Il était grand officier de la Légion d’honneur et titulaire de la croix de guerre 1939-1945, ainsi que de nombreuses décorations étrangères.