Paul Proust

1882 - 1914

Mort pour la France

Informations générales
  • Né le 10 avril 1882 à Ouzouer-le-marché (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 24 octobre 1914 à Saint-nicolas-lès-arras (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 24 octobre 1914
Département
Savoie
Groupe
Non inscrit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 avril 1882 à Ouzouer-le-Marché (Loir-et-Cher), mort pour la France le 24 octobre 1914 à Saint-Nicolas-lès-Arras (Pas-de-Calais).

Député de la Savoie en 1914.

Bien que né en Loir-et-Cher, Paul Proust était issu d'une ancienne famille savoyarde. Il était le fils d'Auguste Proust qui fut député de la Savoie de 1901 à 1906 et d'Alix Marie Cécile Berthet dont le père fut notaire à Ugine. Docteur en droit, avocat à la Cour d'appel de Paris, il est bientôt tenté de suivre les traces paternelles et c'est au Conseil général de Savoie qu'il fait ses premiers pas dans la vie publique. Il en est à son second mandat lorsqu'il se présente aux élections législatives de 1914, comme candidat républicain libéral, dans la 1re circonscription de Chambéry. Il est élu au deuxième tour avec 8.635 voix sur 20.665 inscrits et 16.922 votants, contre 7.723 à Théodore Reinach, député sortant.

À la Chambre, il ne s'inscrit à aucun groupe. Il n'a malheureusement pas le temps de donner sa mesure. Sa seule intervention porte sur la fixation de l'ordre du jour et tend à faire reporter à une date ultérieure l'examen des conclusions du 8e bureau sur l'élection d'Albertville. Il s'agit, en fait, de permettre à Jean Sibuet de défendre son élection contestée par Félix Chautemps, député sortant, celui-là même qui fut le rival heureux d'Auguste Proust en 1906.

Lorsque éclate la guerre, il est mobilisé comme sergent-fourrier dans une compagnie de dépôt mais il demande à être affecté dans une unité combattante. Le 24 octobre 1914, un éclat d'obus à la tempe le tue net à Saint-Nicolas-lès-Arras, alors qu'il exhortait ses hommes dans la tranchée.

Il était âgé de 32 ans.