Edouard Thiers

1843 - 1890

Informations générales
  • Né le 15 mai 1843 à Saint-saulge (Nièvre - France)
  • Décédé le 8 février 1890 à Levallois-perret (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Rhône
Groupe
Extrême-gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 8 février 1890
Département
Rhône
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Saint-Saulge (Nièvre) le 15 mai 1843, mort à Levallois-Perret (Seine) le 8 février 1890, il entra à l'Ecole polytechnique, puis à l'Ecole d'application de Metz (1863), et en sortit le quatrième, en 1867, comme lieutenant du génie.

Capitaine au moment de la guerre de 1870, il fut adjoint à Denfert-Rochereau pour la défense de Belfort, commanda le fort avancé de Bellevue, et fut décoré pour sa belle conduite dans l'héroïque résistance de cette place. Attaché ensuite à l'état-major du génie, il dirigea en Savoie la construction des forts et des routes stratégiques, puis, dans le Rhône, les travaux de défense du massif du mont Dore et du plateau des Dombes.

Conseiller général du 4e canton de Lyon en 1880, et candidat à la députation, dans la 2e circonscription de Lyon, aux élections générales du 21 août 1881, il échoua avec 6 345 voix contre 6 536 au candidat radical élu, M. Bonnet-Duverdier, et 154 à M. Lagrange. Il quitta l'armée, s'occupa de travaux de chemins de fer, et ne fut pas plus heureux à l'élection partielle du 26 février 1882, motivée, dans la 1re circonscription de Villefranche (Rhône), par l'élection de M. Guyot au Sénat ; il n'obtint en effet que 5 843 voix contre 7 713 à l'élu, M. Million.

Les élections du 4 octobre 1885 lui ouvrirent les portes du parlement; porté sur la liste radicale dans le Rhône, il fut élu, le 2e sur 11, par 87 040 voix, sur 136 430 votants et 178 887 inscrits. Il prit place à la gauche radicale, parla sur les questions militaires, et fut rapporteur (avril 1886) du projet Ballue, tendant à traduire devant un conseil de guerre tout commandant de l'armée de terre qui aurait rendu ou évacué son poste ou capitulé en rase campagne.

Chargé de la réfection du port de la Vera-Cruz (Mexique), il voulut assister un jour à une séance de la Chambre des députés à Mexico ; il y fut l'objet d'une ovation, fut placé à la droite du président, et répondit avec beaucoup d'à-propos aux félicitations qui lui furent adressées par ce dernier. Mais il contracta au Mexique le germe de la maladie qui devait l'emporter, et qui l'empêcha de siéger au Palais Bourbon dans la dernière session de la législature.

Il avait voté précédemment avec les radicaux, notamment pour l'expulsion des princes (juin 1880).

Date de mise à jour: mars 2018


Né le 15 mai 1843 à Saint-Saulge (Nièvre), mort le 8 février 1890 à Levallois-Perret (Seine).

Député du Rhône de 1885 à 1890.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 408.)

Bien que déjà très malade, Edouard Thiers fut réélu au renouvellement législatif général de 1889 dans la 3e circonscription de Lyon, dès le premier tour, avec 3 952 voix sur 7 101 votants, contre 2 622 à Francisque-Ordinaire et 455 à Héritier-Devriès.
Il ne put venir siéger à la Chambre et mourut le 8 février 1890 en son domicile de Levallois, à l'âge de 47 ans.