Jean Vassal

1876 - 1953

Informations générales
  • Né le 1er novembre 1876 à Saint-médard-catus (Lot - France)
  • Décédé le 27 mai 1953 à Crépy-en-valois (Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Oise
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Oise
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Oise
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er novembre 1870 à Saint-Médard-Catus (Lot). Député de l'Oise de 1928 à 1942.

Fils d'un petit cultivateur du Lot, Jean Vassal, après de bonnes études, entre à la compagnie des chemins de fer du Nord où il exercera les fonctions d'inspecteur. Fixé dans l'Oise, à Crépy-en-Valois, il accède, à 29 ans, au conseil municipal de cette ville.

A la guerre de 1914, il est mobilisé dans l'infanterie et sert notamment sur le front d'Orient. Après guerre, il sera d'ailleurs porté à la vice-présidence de l'association des poilus d'Orient.

En 1919 il est élu maire de Crépy-en-Valois. De tendance socialiste, ses idées généreuses l'incitent à militer au sein de la ligue des droits de l'homme dont il devient le président de la section cantonale. Le Conseil général lui ouvre ses portes en 1926 et, en avril 1928, Jean Vassal est désigné comme candidat du parti de la démocratie socialiste aux élections législatives, dans la 1re circonscription de Senlis. Il fait campagne en se déclarant en faveur de la suppression du Sénat, pour l'égalité des droits de la femme, les congés payés, prônant la nationalisation des monopoles de fait, le contrôle et la participation des ouvriers à la gestion, la réduction du service militaire à six mois et le désarmement général.

Les élections sont très disputées et le premier tour indécis. Sur 15.442 inscrits et 13.703 votants, Jean Vassal arrive en tête avec 5.040 voix contre 3.785 à Burnand, 2.215 à Warussel, 1.192 à Lévy et 1.142 à Séron. Il conserve son avance au second tour et l'emporte avec 7.034 suffrages contre 5.025 à Burnand et 532 à Lévy.

En 1932, Vassal, qui se présente sous l'étiquette S.F.I.O. retrouve son siège dans des conditions analogues : en tête dès le premier tour avec 6.050 voix contre 3.725 à Delacroix, 2.067 à Robaglia et devant encore trois autres candidats qui recueillent chacun moins de 1.000 suffrages, il obtint au second tour 7.239 voix contre 5.590 à Delacroix.

La situation ne change guère en 1936. Sur 5 candidats, Jean Vassal est en tête dès le premier tour avec 5.728 voix contre 3.470 à de Pontalba, 2.712 à Warussel, 1617 à Péria et 117 à Rigal et maintient son avantage au second tour avec 7.635 voix contre 5.958 à de Pontalba. Au cours de ses trois mandats successifs, Jean Vassal siégera sur les bancs socialistes et appartiendra, sans interruption, à la commission des pensions. Jusqu'à 1936, il sera également membre de la commission des régions libérées. En 1932 il entre à la commission des comptes définitifs et des économies et en 1936 à celle des travaux publics et des moyens de communication.

Laissant la grande politique aux ténors de son parti, Jean Vassal se penche sur les problèmes concrets et les préoccupations quotidiennes de ses électeurs sans, cependant, abuser de la tribune ou du temps de ses collègues. La revendication pour Senlis d'une section du tribunal départemental de première instance fait l'objet de sa première proposition de loi bientôt suivie d'une seconde relative à l'avancement des fonctionnaires, anciens combattants. Quatre interventions marquent encore son premier mandat, l'une toujours au sujet du tribunal de Senlis, une autre à propos de l'entretien des sapeurs-pompiers, une troisième relative à l'hospitalisation des tuberculeux et la dernière concernant les ouvriers agricoles convoqués pour des périodes de réserve. Au cours de son second mandat, il dépose une proposition sur les candidatures exceptionnelles aux emplois principaux des services extérieurs du Trésor de la Seine et demande à interpeller le gouvernement sur la coordination du rail et de la route à l'occasion de décisions du comité technique départemental de l'Oise.

Il intervient enfin, lors de la dernière législature de la IIIe République, à propos du licenciement d'ouvriers agricoles.

Il ne prit pas part au vote à Vichy du 10 juillet 1940 accordant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain.