Christian, Henri, Marie de Villeneuve

1852 - 1931

Informations générales
  • Né le 8 août 1852 à Aix-en-provence (Bouches-du-Rhône - France)
  • Décédé le 3 avril 1931 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Corse
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 8 août 1852 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), mort le 3 avril 1931 à Paris (17e).

Député de la Corse de 1889 à 1893.

Le marquis de Villeneuve, gendre du prince Pierre Bonaparte et beau-frère du prince Roland, appartenait à l'une des grandes familles de Provence. Il participa à la guerre carliste, comme attaché à l'état-major de Don Carlos ; puis, après le revers du 24 mai, il devient le secrétaire particulier du préfet de l'Hérault, M. de Vallavieille.

Félibre convaincu et militant, il fonda à Aix le journal spécial des Cigaliers : Lou Provencau et fut secrétaire du Dîner du Roi René qui réunit à Paris les disciples de Mistral.

Traversant la Méditerranée avec « le seul désir de contribuer pour sa part à délivrer la France d'un gouvernement qui la ruine et qui la déshonore », il se présenta aux élections de 1889 dans la circonscription de Calvi et fut élu au second tour, sous l'étiquette bonapartiste-révisionniste, par 2.866 voix contre 2.498 à son adversaire radical Toussaint Malaspina.

Adversaire du parlementarisme, il se contenta à la Chambre de participer à quelques commissions, en particulier à la commission chargée de l'examen des projets de loi concernant l'exploitation des services maritimes, d'une part entre le continent et la Corse, d'autre part entre la France, la Tunisie, l'Algérie, et la côte de Barbarie. Il demanda également à interpeller le ministre de la Guerre sur le maintien de la discipline dans l'armée.

Il se représenta aux élections du 20 août 1893 mais en dépit, ou peut-être à cause de son ralliement à la République, il fut battu dès le 1er tour par un ancien bonapartiste lui aussi rallié, Sébastien Gavini, par 2.066 voix contre 3.270 à son rival. Il abandonna dès lors la scène politique et mourut le 3 avril 1931 presque octogénaire en son domicile parisien ; il était alors veuf de la princesse Jeanne Bonaparte.