Paul Massot

1800 - 1881

Informations générales
  • Né le 15 août 1800 à Perpignan (Pyrénées-Orientales - France)
  • Décédé le 27 mars 1881 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 8 décembre 1877
Département
Pyrénées-Orientales
Groupe
Gauche républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 2 décembre 1877 au 27 mars 1881

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1877, sénateur de 1877 à 1881, né à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le 15 août 1800, mort à Paris le 27 mars 1881, il fut reçu docteur en médecine en 1823, et s'établit dans sa ville natale où il devint chirurgien de l'hôpital civil. Il s'occupa aussi de politique et se fit remarquer comme un des chefs du parti démocratique avancé.

Conseiller général de Céret en 1848, il donna sa démission l'année suivante, lors du vote tendant à conférer à Louis-Napoléon la présidence de la République pendant dix ans.

Au coup d'Etat du 2 décembre, il fut expulsé de France, resta en exil pendant quelques mois, et, revenu chez lui, se tint à l'écart de la politique jusqu'à la fin de l'Empire.

Elu, le 20 février 1876, député de l'arrondissement de Céret, par 5 289 voix (5 524 votants, 11 161 inscrits), il se fit inscrire à la gauche républicaine, vota contre l'amnistie pleine et entière et pour la proposition Margue, et fut l'un des 363 députés qui refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie.

Réélu, le 14 octobre 1877, par 5 222 voix (8 058 votants, 11 470 inscrits), il quitta bientôt la Chambre, ayant été élu, le 2 décembre 1877, sénateur des Pyrénées-Orientales, en remplacement de M. Pierre Lefranc décédé, par 164 voix (275 votants), contre 111 à M. Charles de Lazerme, conservateur. Il prit place à la gauche républicaine, et mourut en mars 1881.