Charles, Jean-Jacques, Etienne Seydoux

1796 - 1875

Informations générales
  • Né le 6 juillet 1796 à Vevey (Suisse)
  • Décédé le 11 août 1875 à Bougival (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Nord
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 juin 1869 au 4 septembre 1870
Département
Nord
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, député au Corps législatif de 1852 à 1870, né à Vevey (Suisse) le 6 juillet 1796, mort à Bougival (Seine-et-Oise) le 11 août 1875, il s'établit au Cateau comme manufacturier. Il se fit naturaliser français, entra dans l'armée (11 février 1814), fut lieutenant aux gardes du corps, compagnie d'Havré (28 octobre 1815), passa brigadier (1er avril 1817), et prit sa retraite en 1823 avec le grade de capitaine. Il se mit alors à la tête de la grande fabrique de mérinos de M. Paturle, pair de France, au Cateau, devint (1830-1850) colonel de la garde nationale du Cateau, et conseiller général (1848).

Elu, le 13 mai 1849, représentant de ce département à l'Assemblée législative, le 3e sur 24, par 93 582 voix (183 521 votants, 290 196 inscrits), il s'associa à toutes les mesures votées par la majorité monarchiste, et donna son appui à la politique du prince-président.

Partisan du coup d'Etat du 2 décembre, il fit partie de la Commission consultative, et, le 29 février 1852, entra, sous les auspices du gouvernement, au Corps législatif, comme député de la 7e circonscription du Nord, avec 29 160 voix sur 29 677 votants (45 420 inscrits). Il participa au rétablissement de l'Empire et opina constamment avec la majorité dynastique.

Il fut réélu successivement, toujours comme candidat officiel :
- le 22 juin 1857, par 31 537 voix (31 784 votants, 45 087 inscrits) ;
- le 1er juin 1863, par 21 368 voix (22 726 votants, 32 284 inscrits) ;
- le 24 mai 1869, par 16 096 voix (28 519 votants, 32 891 inscrits). Cette dernière fois, la lutte avait été assez vive, et le candidat indépendant, M. Corne, avait réuni 12 255 suffrages.

Il vota pour la guerre contre la Prusse, et ne reparut plus sur la scène politique après le 4 septembre.

M. Seydoux était maire du Cateau, membre du conseil supérieur du commerce et du conseil général des Eglises réformées.

Commandeur de la Légion d'honneur du 4 août 1867.