Jacques, Guillaume Bordeneuve

1908 - 1981

Informations générales
  • Né le 28 août 1908 à Sainte-livrade-sur-lot (Lot-et-Garonne - France)
  • Décédé le 3 janvier 1981 à Neuilly-sur-seine (Hauts-de-Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 12 mars 1967 au 30 mai 1968
Département
Lot-et-Garonne
Groupe
Fédération de la gauche démocrate et socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1946 au 1er janvier 1967
Sénateur
du 1er janvier 1974 au 1er janvier 1981

Biographies



Né le 28 août 1908 à Sainte Livrade sur Lot (Lot-et-Garonne)

Décédé le 3 janvier 1981 à Neuilly (Hauts-de-Seine)

Conseiller de la République, puis Sénateur du Lot-et-Garonne de 1946 à 1958

Secrétaire d'Etat aux Arts et Lettres du 1er février 1956 au 13 juin 1957, et du 17 juin au 6 novembre 1957

Ministre de l'Education nationale du 14 mai au 1er juin 1958

Après des études au collège Georges-Leygues de Villeneuve-sur-Lot, puis aux facultés de droit de Paris et Toulouse, Jacques Bordeneuve s'inscrit comme avocat à la cour d'appel d'Agen en 1937.

Durant la guerre 1939-1945, sa conduite courageuse face à l'occupant lui vaut la médaille de la Résistance. Il entre après-guerre dans la vie politique, avec son élection en septembre 1945 comme conseiller général de Penne-d'Agenais.

Candidat au Conseil de la République en décembre 1946 dans son département natal, il est élu sous l'étiquette radical-socialiste avec 294 voix sur 579 suffrages exprimés. En 1948, il est candidat individuel avec la même étiquette, et recueille au 2e tour 435 suffrages sur 774 exprimés.

En 1955 il est reconduit dès le premier tour : la liste du Parti républicain radical et radical-socialiste, sur laquelle il figure en deuxième position, remporte d'emblée les deux sièges à pourvoir. Lui-même remporte 622 voix sur 772 suffrages exprimés.

Membre du groupe du RGR et de la Gauche Démocratique, il siège aux Commissions de l'éducation nationale, et de la justice. L'estime que lui portent ses collègues lui vaut d'être élu en 1949 secrétaire du Conseil de la République puis, à partir de 1951, président de la Commission de l'éducation nationale, fonction où il est constamment reconduit jusqu'à sa nomination dans le gouvernement Mollet, le 1" février 1956.

En effet, dès sa première élection au Conseil de la République, il manifeste une attention constante aux problèmes éducatifs. Ainsi dépose-t-il une question orale discutée en 1949 sur la construction des établissements scolaires, et son mode de financement. Il intervient également dans les discussions sur la titularisation de certains instituteurs, les publications destinées à la jeunesse, et l'abattement global sur le budget de l'éducation nationale.

En 1950, il intervient sur l'enseignement des langues et dialectes locaux, les crédits du ministère de l'éducation nationale, les avantages accordés à certains étudiants, et le statut des intendants des lycées, problème sur lequel il a déposé une question orale en décembre. Président de la Commission de l'éducation nationale à partir de 1951, il intervient à ce titre sur la sécurité sociale des étudiants, l'attribution des crédits pour les Jeux Olympiques de 1952 et le budget de l'éducation nationale, budget sur lequel il s'exprime également en 1952. En 1953 il intervient sur la création du fonds de développement de l'industrie cinématographique, et sur sa question orale avec débat sur les rentrées scolaires de 1953 et 1954.

L'année suivante, il prend part comme président de la Commission de l'éducation aux débats sur la pratique de la culture physique, le budget de l'éducation et à titre personnel, sur la politique du gouvernement à l'égard de la jeunesse, la responsabilité des transporteurs aériens, les œuvres sociales en faveur des étudiants, et sur la suppression des stades à la périphérie de Paris, sujet qui a fait l'objet d'une de ses questions orales.

En 1955, il intervient sur le budget de l'éducation nationale, le fonctionnement de la caisse des lettres, l'organisation du service de santé scolaire et universitaire, et sur sa question orale sur les conséquences des inondations de la Garonne.

Nommé secrétaire d'Etat aux Arts et Lettres dans le cabinet Mollet, auprès de René Billères, ministre de l'Education nationale, il est reconduit dans ses fonctions dans le cabinet Bourgès-Maunoury, tout comme René Billères. Il sera également ministre de l'Education nationale dans l'éphémère Cabinet Pflimlin formé le 14 mai 1958.

Lors de son accession au Gouvernement, il s'attache particulièrement à la sauvegarde du patrimoine, et poursuit notamment l'œuvre entreprise par André Cornu en faveur du Château de Versailles, dont il entreprend la rénovation intérieure. Grâce à lui, l'Opéra royal peut accueillir, dès 1957, des manifestations de prestige. Parallèlement, il crée l'Ordre national des arts et lettres, suscite la construction d'une cité universitaire des arts à Paris, et favorise la Caisse nationale des arts et lettres.

Les 2 et 3 juin 1958, il vote pour les pleins pouvoirs et pour la révision constitutionnelle.



BORDENEUVE (Jacques, Guillaume)
Né le 28 août 1908 à Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne)
Décédé le 3 janvier 1981 à Neuilly (Hauts-de-Seine)

Député du Lot-et-Garonne de 1967 à 1968
Sénateurdu Lot-et-Garonne de 1946 à 1967 et de 1974 à 1981
Ministre de l’éducation nationale du 14 mai 1958 au 1er juin 1958