Roger, Aurélien Deniau

1899 - 1971

Informations générales
  • Né le 29 juillet 1899 à Françay (Eure-et-Loir - France)
  • Décédé le 14 mai 1971 à Trélissac (Dordogne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Seine
Groupe
Socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 29 juillet 1899 à Françay (Loir-et-Cher)
Décédé le 14 mai 1971 à Trélissac (Dordogne)

Membre de la seconde Assemblée nationale Constituante (Seine)

Roger Deniau, né à Françay (Loir-et-Cher) le 29 juillet 1899, est un employé qui se consacre à l'action syndicale au sein de la C.G.T. confédérée. Il entre dans la Résistance et organise Libération-Nord dans la région parisienne. Sa cooptation au Comité directeur de Libération-Nord coïncide avec une orientation nettement socialiste du mouvement. Vice-Président du Comité parisien de Libération, Commissaire du ravitaillement, il est désigné au titre de la Résistance pour siéger comme membre de l'Assemblée consultative provisoire où il siège, en 1944 et 1945, dans les Commission de la France d'Outre-mer, de la coordination des affaires musulmanes et des affaires étrangères. Il est secrétaire de la Commission des affaires étangères.

Il se présente aux élections pour la seconde Assemblée nationale Constituante du 2 juin 1946 dans la cinquième circonscription de la Seine qui dispose de huit sièges. Second sur la liste de la S.F.I.O. conduite par Albert Gazier, il est élu (76 489 voix).

Membre des Commissions du ravitaillement et des territoires d'Outre-mer, Roger Deniau n'a guère le temps d'intervenir activement. Toujours intéressé par les droits des habitants de l'Outre-mer, il exprime toute la confiance que lui inspire la politique généreuse du ministre Marius Moutet. Il se réjouit de l'abolition du travail forcé et il demande une augmentation des fonds affectés au F.I.D.E.S. afin de développer l'économie de ces pays. Le directeur de l'hebdomadaire Paris-Ouest vote fidèlement avec son parti pour la Constitution du 28 septembre 1946, mais en novembre 1946, la S.F.I.O. subit un fort recul et ses 49 965 voix ne permettent pas à Roger Deniau d'être réélu à l'Assemblée nationale.