André, Jean, Joseph Perier

1786 - 1868

Informations générales
  • Né le 28 novembre 1786 à Grenoble ( - Généralité de Grenoble France)
  • Décédé le 18 décembre 1868 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 15 novembre 1832 au 25 mai 1834
Département
Marne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Marne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Marne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Marne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Marne
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Marne
Groupe
Opposition constitutionnelle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1832 à 1848, né à Grenoble (Généralité de Grenoble) le 28 novembre 1786, mort à Paris (Seine) le 18 décembre 1868, frère de Casimir Périer, banquier à Paris, il fut élu, le 15 novembre 1832, député du 4e collège de la Marne (Epernay), en remplacement du baron Louis qui avait opté pour un autre collège, par 106 voix (168 votants, 331 inscrits), contre 61 à M. de Salvandy.

« C'est un homme doué d'une qualité précieuse, écrivait de lui une biographe; il compte plus vite un sac de mille francs que pas un des garçons de la Banque ; aussi en est il régent ! »

Il appartint constamment à la majorité conservatrice, fut réélu, le 21 juin 1834, par 203 voix (265 votants, 380 inscrits), contre 50 à M. de Férussac, puis, le 4 novembre 1837, par 156 voix (278 votants 443 inscrits), soutint la politique de Guizot qu'il suivit dans son opposition contre le ministère Molé, et obtint encore le renouvellement de son mandat : le 2 mars 1839, par 178 voix (345 votants); le 9 juillet 1842, par 285 voix (429 votants, 596 inscrits), contre 32 à M. Chambry; et le 1er août 1846, par 292 voix (523 votants, 728 inscrits), contre 223 à M. Terray.

Il se prononça pour l'indemnité Pritchard et contre les motions de l'opposition. La révolution de 1848 mit fin à sa carrière politique.