Louis, Jean, André de Folleville

1765 - 1842

Informations générales
  • Né le 12 novembre 1765 à Morainville ( - Généralité d'Alençon France)
  • Décédé le 8 juillet 1842 à Lisieux (Calvados - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Calvados
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 31 juillet 1821
Département
Calvados
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1821, né à Morainville (Généralité d'Alençon) le 12 novembre 1765 « du légitime mariage de Louis André de Folleville, écuyer, ancien lieutenant au régiment de la Tour du Pin et de noble dame Catherine Françoise Candide Douce Larcher de la Prairie » , mort à Lisieux (Calvados) le 8 juillet 1842, il était conseiller au parlement de Rouen avant la Révolution ; il émigra et resta à l'étranger jusqu'à l'époque du Consulat.

Il se maria à son retour en France, se tint à l'écart pendant la durée de l'Empire, et, désigné par le roi, en 1815, pour présider le collège électoral de Lisieux, fut élu député, le 22 août, par le collège de département du Calvados, avec 106 voix sur 207 votants.

Il fit partie de la majorité de la Chambre introuvable, obtint sa réélection, le 4 octobre 1816, par 98 voix sur 181 votants et 261 inscrits, et continua de siéger à l'extrême droite.

M. de Folleville donna son suffrage à toutes les lois restrictives des libertés, et parla plusieurs fois sur les questions de finances. En 1818, il s'opposa à un amendement qui avait pour but d'obliger les ministres à rendre compte de l'emploi du fonds de l'extraordinaire. Il vota pour le maintien des droits d'importation sur les cotons, comme le seul moyen d'empêcher que cette denrée n'envahît la consommation, au détriment de nos soies et de nos laines. Il combattit la pétition des fabricants de Rouen, soutenue par Duvergier de Hauranne, pour réclamer la diminution de ce droit, et appuya, au contraire, celle des fabricants de Bernay, qui représentaient l'augmentation, ou tout au moins le maintien du droit, comme nécessaire à la conservation de leurs établissements.

Il quitta la Chambre des députés en 1821. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 1er mai 1821.

Date de mise à jour: février 2015