François, Eugène, Gabriel d'Harcourt

1786 - 1865

Informations générales
  • Né le 22 août 1786 à Jouy-en-Josas ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 2 mai 1865 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 21 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 19 juillet 1830 au 27 novembre 1830
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Seine-et-Marne
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1830 et de 1834 à 1837 et pair de France, né à Jouy-en-Josas (Généralité de Paris) le 22 août 1786, mort à Paris (Seine) le 2 mai 1865, « fils de messire Henry-François, comte d'Harcourt, commissaire général de la cavalerie, et de demoiselle Marie-Jacqueline Le Veneur de Tillières,» il fut élevé chez sa grand'mère, la duchesse de Beuvron, pendant que son père, émigré, était auprès du duc de Berry en Angleterre.

A la première Restauration, il servit dans la maison du roi, et, après les Cent-Jours, fut nommé chef d'escadron dans les hussards de la garde, que commandait alors son beau-frère, le marquis de Vence. Le métier des armes ne lui agréant pas, il donna sa démission en 1820, s'intéressa à la cause des Grecs et fit un long voyage en Grèce. Chargé, au nom du comité philhellénique, de remplir auprès de Charles X la mission délicate de sonder le roi sur les chances d'une intervention, il ne trouva point celui-ci disposé à agir.

Elu, le 21 novembre 1827, au collège de département, député de Seine-et-Marne par 132 voix sur 210 votants et 269 inscrits, il siégea dans l'opposition libérale, fut nommé secrétaire de la Chambre, et remit au roi, en cette qualité, l'adresse des 221 qu'il avait lui-même signée.

Réélu, le 19 juillet 1830, par 138 voix (242 votants, 293 inscrits), il adhéra au gouvernement de juillet qui le nomma ambassadeur à Madrid (23 octobre); soumis à réélection , il fut remplacé à la chambre le 27 novembre 1830 par le général Durosnel.

Le 4e collège de Seine-et-Marne (Provins) le renvoya à la Chambre, le 5 juillet 1831, par 243 voix sur 320 votants et 476 inscrits. Il fut désigné peu après pour occuper le poste d'ambassadeur à Constantinople; mais la mort de Casimir Périer empêcha son départ et mit fin à sa mission.

Réélu député, le 21 juin 1834, par 215 voix sur 399 votants et 489 inscrits, il prit une part active aux débats sur l'instruction secondaire et, sous le ministère Molé, fut nommé pair de France (3 octobre 1837).

Président de la Société du libre-échange, il demanda l'abaissement progressif des tarifs et combattit le projet des fortifications de Paris. En 1848, Lamartine lui offrit l'ambassade de Londres, mais il préféra celle de Rome, où il put agir, auprès du Saint-Père, pour obtenir la nomination de M. Rossi comme premier ministre. M. Rossi ayant été assassiné, il fut chargé, par le pape, d'accepter la proposition du général Cavaignac, mais bientôt dut s'entendre avec M. de Spaar, ambassadeur de Bavière, pour favoriser le départ de Pie IX pour Gaëte. Cette situation amena sa démission (12 septembre 1849).

Rentré dès lors dans la vie privée, il s'occupa d'agriculture; il avait épousé Mlle Terray, petite nièce de l'abbé Terray et nièce, par sa mère, de M. de Grosbois. Officier de la Légion d'honneur (7 mai 1839).

Date de mise à jour: octobre 2015