Louis, Pierre, Marie, Paulin, Hippolyte, Dieudonné de Montcalm-Gozon

1775 - 1857

Informations générales
  • Né le 20 août 1775 à Saint-Sulpice ( - Généralité de Toulouse France)
  • Décédé le 27 février 1857 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Hérault
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 26 mars 1817
Département
Hérault
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1817 au 1er mai 1822
Département
Hérault
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1822, né à Saint-Sulpice (Généralité de Toulouse) le 20 août 1775, mort à Montpellier (Hérault) le 27 février 1857, petit-fils du marquis de Montcalm tué à Québec, et fils de Louis Jean Pierre Marie Gilbert de Montcalm-Gozon député aux Etats généraux de 1789, il prit part à différents mouvements royalistes dans le Midi pendant la Révolution.

Colonel et chevalier de Saint-Louis à la première Restauration, puis commissaire extraordinaire du roi au moment des Cent-Jours, il fit la campagne du Pont-Saint-Esprit, sous les ordres du duc d'Angoulême, campagne qui aboutit à une capitulation. Après Waterloo, il marcha sur Montpellier, où il fit arborer le drapeau blanc.

Elu, le 22 août 1815, député du grand collège de l'Hérault, par 93 voix (166 votants, 232 inscrits), il siégea dans la majorité de la Chambre introuvable, et fut réélu, le 4 octobre 1816, par 86 voix (164 votants, 227 inscrits), et, le 20 septembre 1817, par 612 voix (1054 votants, 1919 inscrits). Il garda sa place au côté droit, et se signala par son exaltation royaliste : le 9 novembre 1815, il réclama la peine de mort contre ceux qui arboreraient le drapeau tricolore. Pendant la session de 1816-1817, il demanda que le vote des électeurs pour les députés eût lieu à haute voix, fit partie (novembre 1816) de la commission du budget pour le 3e bureau, parla (décembre) contre la nouvelle loi électorale, se montra partisan de la responsabilité des ministres, et vota toutes les lois d'exception.

À sa sortie de la Chambre, il fut fait maréchal de camp (1823), et officier de la Légion d'honneur.

Il rentra dans la vie privée après les événements de juillet 1830.

Date de mise à jour: février 2015