Julien Bougues

1876 - 1928

Informations générales
  • Né le 20 août 1876 à Saint-gaudens (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 27 octobre 1928 à Plaisance-du-touech (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 23 février 1908 au 31 mai 1910
Département
Haute-Garonne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Haute-Garonne
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Saint-Gaudens le 20 août 1876, mort à Plaisance du Touech (Haute-Garonne) le 27 octobre 1928.

Député de la Haute-Garonne de 1908 à 1914.

Fils du précédent. Entré à dix-huit ans à l'Ecole navale, Julien Bougues, devint rapidement enseigne de vaisseau. Mais au bout de six mois de service il démissionna et prit la direction de la minoterie fondée par son père, tout en militant comme lui au sein du parti radical-socialiste. Il fut d'ailleurs bientôt élu membre du Comité central exécutif de ce parti.

Il se présenta à la députation à l'élection partielle du 23 février 1908 au siège laissé vacant par l'entrée an Sénat du député de la première circonscription de Saint-Gaudens, Bepmale, et fut élu au deuxième tour de scrutin par 7.542 voix contre 4.524 à Dauré son adversaire « libéral ». Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale, fit naturellement partie de la Commission d'enquête sur la marine, présidée par Delcassé, et prit part à la discussion de l'interpellation relative à la catastrophe de « l'Iéna ». Il vota l'impôt sur le revenu, les retraites ouvrières et paysannes et la loi sur le crédit agricole.

Réélu aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, au deuxième tour de scrutin, par 6.527 voix contre 6.104 à Cazassus, radical, il fit partie des Commissions des mines, et de la marine, mais n'intervint pas en séance publique. Il vota la confiance au Cabinet Briand, pour la représentation des minorités, le système du quotient, l'augmentation du prix du pain et la loi de trois ans ce qui nuisit à sa popularité. Aussi, en 1914 abandonna-t-il la carrière politique pour se consacrer à sa minoterie.

Il mourut prématurément, comme son père, en 1928 en son domaine de Mailhès .à Plaisance du Touech. Il n'avait que 52 ans.