Edouard Aubertin

1813 - 1898

Informations générales
  • Né le 21 juillet 1813 à Châlons-sur-marne (Marne - France)
  • Décédé le 19 mai 1898 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Marne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Marne
Groupe
Républicain modéré

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, né à Châlons-sur-Marne (Marne), le 21 juillet 1813, mort à Paris le 19 mai 1898, il fit ses études à Châlons et fut reçu licencié en droit.

Commissionnaire de roulage dans sa ville natale, il devint juge au tribunal de commerce et membre du Conseil municipal.

Après avoir fait dans les dernières années du règne de Louis-Philippe une timide opposition au gouvernement, il se rallia sans enthousiasme à la République de 1848, et, candidat à l'Assemblée constituante, le 23 avril, fit une profession de foi assez vague, où il disait : « Je veux la liberté dans toute son expansion, mais avec les limites que la raison lui assigne ; l'amélioration du sort des travailleurs, par des mesures progressives, et non par des actes violents qui, en tuant le crédit, tuent le travail, le respect à la propriété et aux droits de la famille, la paix enfin. La France, assez riche de gloire, servira mieux la liberté par la propagande de ses idées que par l'éclat de ses conquêtes ! »

A l'Assemblée, il ne se sépara guère de la majorité conservatrice, vota avec elle:

- contre les clubs,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- contre l'amnistie,
- pour la proposition Rateau.

Il se prononça seulement avec la gauche, le 14 mai 1849, pour le blâme de la dépêche du ministre Léon Faucher aux préfets, après la discussion sur les affaires de Rome.

Il fut élu de nouveau à l'Assemblée législative, par le même département, le 3e sur 8, avec 54,613 voix (78,836 votants et 105,296 inscrits). Son rôle y fut très effacé, et il se borna à voter avec les républicains très modérés, non ralliés à la politique du Prince Président.

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 22 décembre 1872.

Date de mise à jour : octobre 2015