Louis, Lucien Bonaparte

1813 - 1891

Informations générales
  • Né le 4 janvier 1813 à Grimley (Royaume-uni)
  • Décédé le 3 novembre 1891 à Fano (Italie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 26 novembre 1848 au 9 janvier 1849
Département
Corse
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 8 juillet 1849 au 2 décembre 1851
Département
Seine
Groupe
Bonapartiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 31 décembre 1852 au 4 septembre 1870

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant de la Corse aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, et sénateur du second Empire, né à Thorngrove, dans la ville de Grimley (Angleterre), le 4 janvier 1813, il est le second fils de Lucien, frère de Napoléon 1er.

Sa jeunesse fut moins agitée que celle de ses frères, et il n'avait, personnellement, aucun antécédent politique quand la révolution de 1848 lui permit de rentrer en France, puis lui ouvrit les portes de l'Assemblée constituante. En remplacement de son cousin Louis-Napoléon Bonaparte, qui avait opté pour un autre département, il fut élu, le 26 novembre 1848, représentant du peuple de la Corse par 11,677 voix (22,992 votants, 45,329 inscrits). Mais son élection fut annulée le 9 janvier 1849, sans qu'il ait eu le temps de prendre part à aucun vote important. Peu de mois après, il fut un des candidats choisis par l'« Union électorale » pour les élections complémentaires de la Seine à l'Assemblée législative : il s'agissait de remplacer onze représentants dont les sièges étaient devenus vacants. Louis-Lucien Bonaparte fut élu, le 8 juillet 1849, représentant de la Seine, avec 124,726 voix (234,588 votants, 273,800 inscrits).

Elu avec l'appui des conservateurs, il vota constamment avec eux, s'associa à toutes les propositions et manifestations de la droite, et ne se sépara de la majorité que pour soutenir, en 1851, la politique personnelle de son cousin le président.

Le coup d'Etat de décembre ne modifia pas, tout d'abord, sa situation : mais le rétablissement de l'Empire lui valut, le 31 décembre 1852, la dignité de sénateur, avec les titres de « prince » et d'« altesse ».

Il fut, naturellement, un des soutiens du régime impérial, bien qu'il parût s'occuper de politique moins volontiers que de linguistique et de sciences. On lui doit, en effet, plusieurs ouvrages de chimie en français et en italien, une Grammaire basque, une traduction en langue basque du Cantique des Cantiques, etc. Grand croix de la Légion d'honneur, du 15 mars 1863.