François, Adolphe Chambolle

1802 - 1883

Informations générales
  • Né le 13 novembre 1802 à La châtaigneraie (Vendée - France)
  • Décédé le 4 décembre 1883 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 10 février 1838 au 2 février 1839
Département
Vendée
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Vendée
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Vendée
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Vendée
Groupe
Opposition constitutionnelle
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 17 septembre 1848 au 26 mai 1849
Département
Mayenne
Groupe
Centre droit
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 8 juillet 1849 au 2 décembre 1851
Département
Seine
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1838 à 1848, et représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, né à La Châtaigneraie (Vendée), le 13 novembre 1802, mort à Paris, le 4 décembre 1883, il était le fils d'un ancien militaire ; il obtint une bourse au collège de Bourbon-Vendée, et termina ses études à Paris, au lycée Charlemagne.

Admis, par l'influence de Manuel, député de la Vendée, au Courrier français, il passa en 1830 au National, qu'il quitta pour revenir au Courrier français, puis devint, en 1837, directeur du Siècle.

Elu député le 10 février 1838, dans le 3e collège électoral de la Vendée (Bourbon-Vendée), en remplacement de M. Adrien de Jussieu, dont l'élection avait été annulée, il siégea à la gauche constitutionnelle, et fut successivement réélu :
- le 2 mars 1839, par 129 voix sur 173 votants, contre M. de Jussieu 10 voix,
- le 9 juillet 1842, par 135 voix sur 194 votants et 255 inscrits, contre M. Paulze d'Ivoy 52 voix,
- et le 1er août 1846, par 145 voix sur 234 votants et 304 inscrits, contre M. Savin 48 voix.

D'opinions modérées, il refusa de suivre Odilon Barrot dans la campagne des banquets, et proposa, en vain à l'opposition de donner sa démission en masse, et de poser devant les électeurs la question des réformes.
Quand le Siècle se déclara catégoriquement pour la République, en 1848, Chambolle abandonna ce journal et fonda l'Ordre, qui ne vécut que jusqu'au coup d'Etat de décembre 1851.
Le 17 septembre 1848, lors d'une élection partielle motivée par l'option de M. Thiers pour la seine-Inférieure, le département de la Mayenne élut Chambolle représentant à l'Assemblée constituante par 24 239 voix sur 51 263 votants et 99 195 inscrits, contre MM. de la Broise, légitimiste, 24 200 voix, et Louis Bonaparte, 2 661. Il siégea au centre droit, et vota :

- contre les incompatibilités des fonctions,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- pour les félicitations au général Cavaignac,
- pour l'ordre du jour sur l'expédition de Civitavecchia,
- contre la suppression de l'impôt du sel,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute Cour,
- contre l'amnistie générale,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'amnistie des transportés,
- pour le blâme de la dépêche Léon Faucher,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.
Le 8 juillet 1849, une élection partielle dans la Seine, destinée à pourvoir au remplacement de onze représentants ayant opté pour d'autres départements, l'envoya siéger à l'Assemblée législative, le 8e sur 11, par 116 865 voix sur 234 588 votants et 373 800 inscrits. Il continua de voter avec la droite, mais fut de ceux qui combattirent la politique de l'Elysée.

Au coup d'Etat du 2 décembre, il figura parmi les protestataires à la mairie du Xe arrondissement, fut arrêté, conduit à la caserne du quai d'Orsay, puis à Mazas.

Exilé par le décret du 9 janvier 1852, il obtint de rentrer en France par un autre décret du 9 août suivant. Il renonça alors à la politique, et accepta prés de la Compagnie du chemin de fer de ceinture les fonctions de secrétaire.

Date de mise à jour: mars 2016