Jean, François André

1767 - 1848

Informations générales
  • Né le 4 avril 1767 à Toul ( - Généralité de Metz France)
  • Décédé le 16 octobre 1848 à Colmar (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Haut-Rhin
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Haut-Rhin
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 3 décembre 1833
Département
Haut-Rhin
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 décembre 1833 au 25 mai 1834
Département
Haut-Rhin
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député du Haut-Rhin de 1827 à 1834, né à Toul (Généralité de Metz) le 4 avril 1767« fils légitime de défunt Me Jean-François André, avocat en parlement et de Delle Marguerite Colard son épouse », mort à Colmar (Haut-Rhin), le 16 octobre 1848, il était conseiller à la Cour de Colmar quand il fut élu député, sans concurrent, le 24 novembre 1827, dans le collège du département du Haut-Rhin, par 105 voix sur 140 votants et 150 inscrits, après avoir échoué, le 17 novembre, dans le 2e arrondissement électoral (Colmar), avec 150 voix contre 158 voix données à M. le baron d'Anthès, élu.

Les électeurs de Colmar renommèrent André le 23 juin 1830 par 179 voix sur 316 votants et 328 inscrits ; M. d'Anthès n'obtint que 135 voix.

Le 5 juillet 1831, André fut élu dans le 3e collège électoral par 337 voix sur 354 votants et 440 inscrits, et, le 4 décembre 1833, par 208 voix sur 407 votants et 543 inscrits, contre M. de Golbéry, qui obtint 197 suffrages.

Sa carrière parlementaire fut modeste ; il siégea au centre gauche, et, dit un biographe du temps, « a toujours parlé en bon patriote et en loyal député ». Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur, le 14 septembre 1831. Un ordonnance du 28 octobre 1833 le nomma président à la cour royale de Colmar, fonctions qu'il devait exercer jusqu'à sa mort.
Date de mise à jour : juin 2018