Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 10 mai 1896 à Bône (Algérie)

Membre de la première Assemblée nationale Constituante (Constantine)

Mohamed Boumali est né à Bône le 10 mai 1896. Il exerce la profession de médecin, s'intéresse à la vie politique et adhère bientôt à la S.F.I.O. Il est élu maire d'Ain Beida.

En octobre 1945, il se présente aux élections dans le collège des Français musulmans du département de Constantine à la tête d'une liste d'union socialiste et démocratique musulmane. 293 083 des 586 322 électeurs inscrits ont voté. Ses 58 637 voix lui permettent d'être élu à la proportionnelle dans ce département qui envoie également au Palais Bourbon un communiste (41 901 voix) et quatre députés de la liste d'union démocratique musulmane du Docteur Benjelloul (192 545 suffrages).

Au Parlement, le nouveau député appartient à la Commission de la justice et de la législation générale. Le 31 décembre 1945, il prend part à la discussion du projet de loi relatif au budget de l'Algérie pour 1946. Il se réjouit de la disparition des délégations financières remplacées par une nouvelle assemblée et, plus encore, des cinq milliards de francs prévus sur un budget de douze milliards, pour l'équipement et les réformes en faveur des musulmans. Il souhaite que, désormais, le représentant de la France en Algérie soit assuré d'y demeurer un temps suffisamment long pour pénétrer en profondeur les difficiles problèmes humains du pays, gage de justes décisions. Il est persuadé que la confiance pourra être instaurée entre Européens et Musulmans si une large amnistie pour les délits politiques est décidée. Il espère qu'un plan de profondes réformes de l'administration algérienne pourra être rapidement l'objet d'un grand débat devant l'Assemblée.

Mohamed Boumali ne se représente pas lors des élections pour la seconde Assemblée nationale constituante.