Jean-Baptiste Amat

1877 - 1961

Informations générales
  • Né le 14 juillet 1877 à Layrac-sur-tarn (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 9 août 1961 à Bessières (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Haute-Garonne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Haute-Garonne
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1936 au 1er janvier 1941

Biographies

Né le 14 juin 1877 à Layrac-sur-Tarn (Haute-Garonne).

Député de la Haute-Garonne de 1928 à 1936.

Sénateur de la Haute-Garonne de 1936 à 1941.

Issu d'une vieille famille de propriétaires terriens, Jean-Baptiste Amat fit ses études secondaires et supérieures à Toulouse. Inscrit à la Faculté de médecine de cette ville, il fut très vite un des animateurs de la jeunesse radicale. Docteur en médecine, il vint s'installer à Bessières dans cette belle vallée du Tarn dont les horizons lui étaient familiers depuis l'enfance. Ayant une profonde connaissance des milieux ruraux et des questions agricoles, il devint rapidement maire de Bessières, conseiller d'arrondissement de Montastruc, puis président du conseil d'arrondissement de Toulouse. Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, il fut élu Député de la 3e circonscription de Toulouse au 2° tour de scrutin par 6.713 voix contre 5.243 à M. Bellet.

Membre du groupe républicain radical et radical-socialiste, il fit partie de la Commission d'assurance et de prévoyance sociales et de la Commission de l'hygiène. Il rapporta la proposition de loi de M. Bussat tendant à renforcer les moyens de lutte contre la tuberculose (1929), le projet de loi tendant à modifier la loi du 19 décembre 1917 relative aux établissements dangereux et insalubres, la proposition de loi de M. Raoul Brandon tendant à accorder le secours de chômage aux artisans, ouvriers et employés qui ne se livrent pas à un travail permanent (1931) et la proposition de loi de M. Xavier Vallat relative à l'institution d'un ordre des pharmaciens (1932). Il déposa plusieurs propositions de loi tendant à faire bénéficier de l'aide de l'Etat les cultivateurs de la Haute-Garonne victimes des intempéries et il s'attacha tout particulièrement à l'équipement des campagnes et à la réalisation des travaux d'adduction d'eau et d'électrification. Il participa également à la discussion du projet de loi relatif au commerce des blés (1929, 1931) et du projet de loi concernant la viticulture et le commerce des vins (1931).

Aux élections générales des 1" et 8 mai 1932, il fut réélu Député au 2e tour de scrutin à la très forte majorité de 8.333 voix contre 223 à M. Anglas. Membre, puis président de la Commission de l'agriculture, membre de la Commission des P. T. T. et de celle de l'hygiène, il déposa diverses propositions de loi tendant à venir en aide aux agriculteurs victimes des orages de juin 1932 et des inondations de mars 1935, une proposition de loi concernant la protection des pêches fluviales (1933), une proposition de loi relative à l'avancement de certains agents des P. T. T. (1933) et une proposition de loi comportant limitation des pharmacies, statut de la propharmacie et interdiction du colportage des médicaments (1934). Il présenta un nouveau rapport sur la proposition de M. Xavier Vallat tendant à instituer un Ordre des pharmaciens (1933).

Vice-Président du groupe parlementaire de défense paysanne, vice-président de la Commission d'agriculture du parti radical-socialiste, ses interventions sont fréquentes dans les débats agricoles. Lors du vote du collectif budgétaire de 1932, il intervient en faveur des agriculteurs dont les récoltes ont subi des dommages par suite des calamités atmosphériques. Il participe à la discussion des projets concernant l'assainissement du marché du blé (1933 et 1934), la viticulture et le commerce des vins (1933) et du projet de budget des Travaux publics pour 1933 au sujet de diverses questions de voirie. Membre de la Commission chargée de rechercher les causes et les origines des événements du 6 février 1934, il en établit un des rapports.

Aux élections législatives du 3 mai 1936, il est battu au second tour par 5.159 voix contre 5.724 au docteur David. Il reprend alors l'exercice de sa profession de médecin, pour peu de temps du reste, puisqu'il est élu Sénateur le 27 septembre 1936 - en remplacement de M. Rouart, Sénateur radical-socialiste, décédé - au 1er tour de scrutin par 480 voix contre 313 à M. Labatut, socialiste S. F. I. 0.. Membre de la Commission du commerce il rapporte les projets concernant le personnel de la radio (1937) et le salaire des ouvriers à domicile (1938), puis en 1939 la proposition de M. René Coty et plusieurs de ses collègues tendant à rendre effectif le contrôle du Parlement sur les émissions politiques de la radio d'Etat.

Depuis 1941 le docteur Amat n'a plus exercé de mandat parlementaire, mais il continue de prendre part activement aux travaux de la Fédération radicale-socialiste du Sud-Ouest.




Né le 14 juillet 1877 à Layrac-sur-Tarn (Haute-Garonne)

Décédé le 9 août 1961 à Bessières (Haute-Garonne)

Député de la Haute-Garonne de 1928 à 1936

Sénateur de la Haute-Garonne de 1936 à 1941

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 365-366).

Après l'armistice et l'ajournement sine die du Sénat, Jean Amat reprend à Bessières son activité médicale, tout en apportant son aide aux activités de la Résistance dans son département. Cette action le fait bénéficier, dès le 7 février 1945, d'un arrêté préfectoral qui le relève de l'inéligibilité dont il était frappé du fait de son vote du 10 juillet 1940.

Réélu maire de Bessières en 1947, il se consacre à l'aménagement de sa commune.