Alfred de Faultrier

1808 - 1882

Informations générales
  • Né le 8 octobre 1808 à Metz (Moselle - France)
  • Décédé le 29 avril 1882 à Xonville (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Moselle
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, né à Metz (Moselle) le 8 octobre 1808, mort au château de Xonville (Meurthe-et-Moselle, France) le 29 avril 1882, fils de Joachim-Jacques-Philippe de Faultrier, qui fut chef de bataillon d'artillerie, puis conseiller de préfecture, il appartenait à une ancienne famille du pays.

Il fit de bonnes études au collège de Metz, fut reçu avocat et docteur en droit, et s'inscrivit au barreau de Metz en 1829. Substitut du procureur du roi à Rethel (1832), il passa successivement avec le même titre à Thionville, puis à Metz, où il devint substitut du procureur général et enfin avocat général. La révolution de février le destitua.

M. de Faultrier, dont les opinions monarchistes s'étaient déjà manifestées au conseil municipal de Metz et au conseil général de la Moselle, fut porté, par les conservateurs de ce département, candidat à l'Assemblée législative, et élu représentant, le 13 mai 1849, le 8e sur 9, par 40,009 voix (76,540 votants, 115,444 inscrits).
Il prit place à droite, se montra partisan de la « fusion » entre les deux branches des Bourbons, s'associa à tous les votes de la majorité anti-républicaine de l'Assemblée, notamment pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, etc., se sépara de l'Elysée en 1851, et protesta à la mairie du 10e arrondissement contre le coup d'Etat, qui le rendit à la vie privée.

M. de Faultrier reprit alors à Metz son ancienne profession d'avocat et fut élu deux fois bâtonnier de l'ordre.

Aux élections du 8 février 1871, pour l'Assemblée nationale, il obtint, sans être élu, 17,338,voix conservatrices, sur 76,631 votants. Chevalier de la Légion d'honneur, du 28 avril 1847.

Date de mise à jour: avril 2016